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Luca

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    Luca reacted to Nick1905 in EGG PROTEINE NUTRIMUSCLE OU AUTRES   
    pour ma part entre la caséine et la prot d'oeuf mon choix est vite fait 
    egg NM au chocolat pour moi, ça passe nickel 
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    Luca got a reaction from TheDude32 in Les stéroïdes non suppressifs.   
    Je prendrais pas plus de 25mcg de T3
     
    Et encore autant ça sert a rien car il faut prendre du T4 faut faire des analyse avant de prendre ces merdes
     
    Et avec une diet céto sans anabo bjr la perte de muscle
     
     
     
    On peut sécher avec nimporte quoi c'est la diet et l'entrainement qui fait tout
     
     
    La molécule sert juste à emplifier les 2 premier pillier.
     
     
    Ceux qui font de la rétention d'eau avec deca ou diana ferait mieux de regarder ce qu'il y a dans leurs assietes...au lieux de dire que c'est de la merde
     
     
    Beaucoup de compétiteurs prennent du D j'usqu'a la fin du jours J
     
     
    La diététique est vraiment une chose passionnante
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    Luca got a reaction from FLEX in FLEX en chantier : enfin des photos ;)   
    Super B)
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    Luca got a reaction from TestoMo in Sèche avec éphédrine et caféine   
    Non merci on sait ce que c'est la cafeine
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    Luca reacted to casual in Sèche avec éphédrine et caféine   
    Avant de penser à une sèche faut prendre en masse...
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    Luca reacted to tupacshakur in regime perte   
    Augmente le jus de grenade
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    Luca got a reaction from bullrot1700 in Journal Quotidien d'une 1ere Cure 12 semaines Testo E 500mg + Testo P 100mg + TBOL 40mg   
    Change de copine
     
     
    6 ans c'est trop pour ta testo
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    Luca got a reaction from SD01 in SONDAGE Quel est votre exercice préféré ?   
    TRACTIONNN
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    Luca got a reaction from stillan in stagnation mollécule cure apres cure   
    Je suis pas si sur que c'est ça, je pense que c'est plus une historie de recepteurs donc oui mixer les molécules bon empillement GH, peptides ..
     

     
     
    Regarde lui il à fait ça avec 1 seul grosse cure
     
     
    Aprés oui la myotastine est un facteur limitant c'est sur
     
    Apparament certain pro on déja utilisé le peptide permettant de l'inhiber ...
     
     
    ça éviterait de ce charger comme un gros porc pour rien
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    Luca got a reaction from volverine3838 in jus de grenade ou de fruit rouge   
    Tu vas pouvoir pousser au moins 10kg de plus au DC avec ça.
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    Luca got a reaction from TheDude32 in Dois-je m'envoyer du HCG ?   
    Yes. Tranquille mec tu verras bien comment ça ce passe une fois la PCT finis
     
     
    Tu enverras yohimbine Arginine et triblus tu verras bien
     
     
    Et au pire Kamagra Bon outil de relance
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    Luca got a reaction from CHRSTM13 in Cure Clenbuterol   
    Proteine 2-3gr/kg PDC
     
    Lipides 1,5gr kg/PDC
     
     
    Glucides 50gr le matin et 50g en post trainin +50gr en intra suffira pour le premier moi de séche
     
    Deuxieme mois tu enleve le matin
     
    troisierme tu enleve le post aussi
     
    Aprés tu reviens re intègre le matin pour le 4eme moins enfin tu vois de l'évolution
     
     
    Fais une journée relache dans la semaines quand meme mais pas d'écarts
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    Luca got a reaction from CHRSTM13 in Futur 1er cure testo E (muscle64)   
    Arimidex c'est pour pendant la le cycle le nolva aprés.
    Peu etre un peu abusé sur les dosages oui ...0,25mg tout les 2j plutot.
    C'est pour qu'il est une cure construite que je fais ça, faut arreter l'hypocrisie, c'est pas ici qu'on va apprendre des AAS, faut bien se cultuver ailleur
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    Luca got a reaction from alerandro in conseille sur ma premiere cure   
    Ta du gras à perdre ou non?
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    Luca got a reaction from CHRSTM13 in Apport moyen protéine et glucide séche et masse   
    Lors de vos seches vous tourner à combien en glucides en moyennes et en protéines animale en cure ? 
     
    -1,5 à 1gr par PDC glucides
    -2 à 2,5gr en prot
     
    Lors de vos prises de muscle idem apport moyen en glucides et protéines en cures ?
     
    Si je veux prendre je met 200 à 300gr de glucides par jours
     
    Moi en cure je tourne à 4 gramme de protéines animal en on et 3 gramme en sèche pour le moment en prise de muscle il m'arrive de monter à 5 gramme de glucides mais après ca fais du gras 
     
    Garde à l'iddée qu'il faut cycler les macronutriment et que trop de proteine  fais cataboliser...D'ou l'intéret de faire des jours haut en glucides et lipides et trés bas en prot 0 à 0,5gr/PDC pendant 1 à 15 jours
     
    Que penses des glucides IG bas dans le repas qui suit l'entrainement ou vous préférer les mettre dans la collation qui précédent l'entrainement  ?
     
    Glucides plutot en pré training et intra  et pas le soir pour éviter de faire du gras
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    Luca got a reaction from bullrot1700 in Journal Quotidien d'une 1ere Cure 12 semaines Testo E 500mg + Testo P 100mg + TBOL 40mg   
    Mdr
     
    Quand tu banderas H24 tu comprendra
     
     
    Tu vas avoir envie d'éclater tout ce qu'il bouge, et meme plus avoir envie de pousser
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    Luca got a reaction from yoann83400 in cure diana / déca / tésto E   
    Aprés la cure ça revient bien
     
    en cure faut pas hésiter a faire des séries de
     
    30(echauffement)
    20(echauffement )
    15
    10
    10
    8
     
    Par muscle
     
    ne pas descendre plus bas que 8 et encore c'est court je trouve
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    Luca reacted to polo in Cure Clenbuterol   
    Tien tu va sur le lien, tu t'inscris, et tu marque le nom du médicament et ils te disent si tu peut le prendre avec le clenbuterol
    https://fr.mediguard.org/medication/interactions/clenbuterol
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    Luca got a reaction from jeanmi in bon melange   
    C'est juste une histoire de dosage et de savoir a qui est le tour... ( sans jeux de mots   )
  20. Like
    Luca got a reaction from momotun in Meine Fotos   
    La tu as une trés mauvaise sensibilité à l'insuline ( c'est pour ça que es gras d'ailleur)
     
    Change cela
     
    Il y a un trés bon livre qui s'appelle " en finir avec les poignée d'amour " Edittion thierry souccar c'est sur la bio signature.
     
    Tout ce qu'il faut pour sécher est dedans
     
    Aprés ça tu sauras exactement d'ou viennet t'es erreurs
  21. Like
    Luca reacted to chris85190 in Préparateur pro pour sèche   
    Moi perso je met pas de glucides après 16h00
  22. Like
    Luca got a reaction from dannyfit in Prise de masse en low carb..? possible?   
    Moi je réagis par rapport à l'entrainement, j'ai un peu tout essayé mais la j'ai des bonne sensation en mettant 50-70gr de glucides en post et 50 de malto pendant.
    Bonne sensation, perte de gras, charges qui monte ( ça fais longtemps que j'avais pas progressé avec les diets trop strict que j'avais)
    Si non j'essaye de jamais en prendre
    Ecart seulement les jours d'entrainement et de préférence avant l'entrainement.
    C'est bien de bien se regler pour éviter de faire du cardio pour perdre du gras ( et du muscle).
  23. Like
    Luca got a reaction from sddesign in Conservez naturellement un taux de testostérone élevé   
    Les sportifs qui n’utilisent pas de produits dopants comme la testostérone synthétique me demandent fréquemment comment avoir un bon taux de testostérone naturellement.
    L’impact des hormones sur le physique
    Mais pourquoi vouloir à tout prix un taux de testostérone élevé me direz-vous? Eh bien parce qu’on sait depuis longtemps qu’il y a un lien fort entre certaines caractéristiques physiques et les hormones sexuelles. Encore récemment, les chercheurs de l’école de santé publique de Harvard ont montré que:
    Plus on a de testostérone dans le sang, plus on a de masse musculaire

    Moins on a de testostérone dans le sang plus on a de masse graisseuse sur le corps

    Plus on a d’estradiol E2 plus on a de la masse grasse, en particulier au niveau abdominal. Donc moins on a d’estradiol E2 plus on a une taille fine

    L’estradiol E2 est une hormone féminisante qu’on retrouve beaucoup chez la femme et en petite quantité chez l’homme. C’est une hormone bénéfique pour la santé en général quand elle est présente en petite quantité. Elle se forme après qu’une enzyme de notre organisme, l’aromatase, ait converti la testostérone en estradiol E2. L’aromatase siège préférentiellement dans les graisses corporelles.
    Une association difficile à cerner
    A priori vous devriez être entrain de penser « Génial! Il faut vraiment que je me débrouille pour avoir un taux de testostérone élevé! ». Oui mais voilà : les chercheurs ont aussi montré que ce ne sont pas les hormones qui influencent le plus le physique… c’est le physique qui influence le plus les hormones!
    Pourquoi? Parce que notre niveau d’estradiol dépend avant tout de l’activité de l’aromatase. Et comme l’aromatase siège dans les graisses : plus on est gras plus on a d’aromatase et donc plus on a d’estradiol! Et pour comprendre le lien avec la testostérone, je vais devoir faire un petit rappel. Vous vous souvenez de vos cours de biologie au lycée? La reproduction? Oui, ce fameux cours qui vous faisait pouffer de rire avec vos amis! On vous y avait expliqué que la production de testostérone dans l’organisme est soumise à un rétrocontrôle : les testicules produisent de la testostérone => celle-ci circule dans le sang => le cerveau détecte la teneur dans le sang => si la teneur est trop faible il envoie un signal aux testicules pour produire plus et inversement => la boucle est bouclée. Voici en gros le genre de schémas que vous deviez avoir :



    (Image fournie par le CHU de Bordeaux, laboratoire neurogénétique et stress, unité de recherche Inra-UMR1243)
    Malheureusement ce schéma est partiellement faux. En effet, ce n’est pas la testostérone qui est responsable majoritairement du rétrocontrôle mais l’estradiol. Si l’estradiol circulant est élevé alors le cerveau pense qu’il y a beaucoup de testostérone (puisque l’estradiol est produite à partir de la testostérone) donc il envoie l’ordre de produire moins de testostérone. A cause de cela, les personnes en surpoids ou obèses ont généralement des taux de testostérone beaucoup plus faibles que les autres! Inversement lorsqu’on donne un médicament qui bloque la conversion de testostérone en estradiol à des hommes (inhibiteur de l’aromatase), ceux-ci voient leur taux de testostérone augmenter, c’est d’ailleurs pourquoi ces médicaments sont considérés comme dopants par l’agence mondiale anti-dopage. De fait, si on a du surpoids, en particulier au niveau abdominal, et qu’on fait un régime, le taux de testostérone remonte!
    Maintenez un bon taux de testostérone
    Conclusion de tout cela : pour maintenir un taux hormonal optimal il ne faut pas être en surpoids. Si vous faites de la musculation voici donc une raison de plus d’éviter les prises de masse rapides et importantes : vous fabriquez du gras donc beaucoup d’estradiol donc votre taux de testostérone a tendance à chuter! (Lire l’article « Prise de masse ou prise de muscles ?« ) A l’inverse, évitez les régimes trop restrictifs ou qui durent longtemps : si vous perdez vos érections matinales c’est un signe que vous ne mangez pas assez : cherchez à perdre du poids lentement mais surement, le résultat physique à terme sera meilleur. Le conseil vaut également pour les femmes!
    Vous maintiendrez aussi un meilleur taux de testostérone avec une alimentation de qualité : glucides à index glycémiques bas, œufs entiers, acides gras oméga-3, pas trop d’acides gras oméga-6, fruits et légumes en abondance, poissons, éventuellement viandes, ne pas manquer de vitamine D, de zinc et de magnésium.
    Toutefois la chose a ses limites : avec l’âge ou à la suite de problèmes de santé votre organisme peut peiner à produire de la testostérone. Dans ce cas vous pouvez toujours essayer de mincir : vous n’y changerez rien. Cette chute de la testostérone s’accompagnera d’ailleurs d’une tendance à gagner plus facilement de la graisse au niveau abdominal et une tendance à perdre votre masse musculaire. Dans ce cas, une seule solution : voir son endocrinologue pour envisager un traitement médical (administration de testostérone pour revenir à un taux normal).
    Ne prenez pas de médicament pour abaisser votre estradiol E2
    Ne pas avoir un taux élevé d’estradiol est important pour maintenir un bon taux de testostérone. Mais il est important aussi de ne pas avoir un taux d’estradiol trop bas! En effet cette hormone protège vos os, vos articulations et votre foie. Avec un taux d’estradiol bas vos risquez de vous blesser plus facilement, et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’on se blesse moins en musculation en période de « prise de masse ».
    Mais notre environnement est chargé de substances chimiques qui activent nos récepteurs aux estrogènes, comme l’estradiol E2. On n’a donc pas souvent trop d’estradiol dans le sang mais trop de substances chimiques hormonalement actives et ces substances ont les mêmes effets qu’un excès d’estradiol : prise de masse grasse au niveau abdominal et viscéral, augmentation du risque de cancers hormonodépendants. Pour en absorber le moins possible vous pouvez suivre les conseils de ma vidéo « Bisphénol A, bisphénol S, comment les éviter« .
    N’envisagez pas de diminuer votre taux d’estradiol avec des médicaments ou des compléments alimentaires. A moins que vous ayez un problème de santé : cette stratégie est dangereuse et inutile.
    Références : Håkonsen LB, Thulstrup AM, Aggerholm AS, Olsen J, Bonde JP, Andersen CY, Bungum M, Ernst EH, Hansen ML, Ernst EH, Ramlau-Hansen CH. Does weight loss improve semen quality and reproductive hormones? Results from a cohort of severely obese men. Reprod Health. 2011 Aug 17;8:24.
    Margaret A. Gates, Rania A. Mekary, Gretchen R. Chiu, Eric L. Ding, Gary A. Wittert, Andre B. Araujo. Sex Steroid Hormone Levels and Body Composition in Men. JCEM jc.2012-2582.
    Recommandation perso:
    Vitamine C :1 à 5 gr par jours
    Vitamine D :65 UI/PDC
    Zinc: 15 à 30mg par jours
    Oméga 3: EPA 1520mg DHA 760mg
    Magnésium: 400mg à 900mg/jours
  24. Like
    Luca got a reaction from ultimejedi99 in Le jeune intermitent/Casser les mytes   
    A l’approche du mois de Ramadan, le jeûne est un sujet d’actualité. Mais il n’y a pas qu’à cette période que l’on en parle beaucoup et pas que chez les musulmans non plus. Le jeûne est devenu ces dernières années une pratique courante chez certains sportifs, à tel point que certains l’ont adopté comme mode de vie.
    Plus connu sous le nom de Intermittent Fasting (IF), il a des effets positifs sur la perte de poids, la prévention et la résistance à certains cancers ainsi qu’à leur traitement, la santé du cerveau (maladies neurologiques, dépression, mémoire, etc.), l’optimisation de l’entrainement.
    Je vous propose de vous intéresser à ses effets sur la composition corporelle.
    Ce n’est pas un régime draconien
    Certains d’entre vous doivent être confus. Comment peut-on d’un côté vous mettre en garde contre des restrictions alimentaires trop strictes et de l’autre côté vous conseiller de jeuner ?
    Sachez que le jeûne intermittent n’est pas un régime draconien. Il ne s’agit pas de s’affamer, de consommer toujours moins tout en s’entrainant toujours plus. Vous le savez, cela est contre-productif : votre corps risque de se mettre en mode survie au bout de quelques jours, vous stockerez le moindre aliment consommé, subirez des déséquilibres du métabolisme, perdrez de la masse musculaire, et ce n’est pas ce que vous souhaitez.
    Il ne s’agit pas non plus de sauter des repas pour rattraper des écarts ou pour les anticiper.
    Si certains arrivent à s’imposer des régimes stricts sur le long terme, d’autres auront tôt fait de se jeter sur les aliments les plus sucrés et les plus gras qu’ils pourront avoir sous la main, ne faisant que renforcer les effets négatifs de cette privation.
    Comme son nom l’indique, le jeûne intermittent consiste en des restrictions limitées dans le temps en alternance avec des périodes de prise alimentaire, il est donc beaucoup moins éprouvant à mettre en œuvre qu’une simple restriction calorique, pour de meilleurs résultats. Bien que le fait de jeuner induise forcément un certain contrôle des apports caloriques (chose indispensable à toute perte de graisse), ce n’est pas sur ce point qu’il faut s’attarder. Là où le jeûne ce différencie, c’est avant tout au niveau de la réponse hormonale induite.
    Les effets du jeûne sur les hormones
    1- Augmentation de l’hormone de croissance
    Le jeûne permet d’augmenter la sécrétion d’hormone de croissance. En témoignent plusieurs études dont celle réalisée par le Intermountain Medical Center Heart Institute [1]. Il a été constaté chez des hommes ayant jeuné pendant 24 heures une augmentation de 2000% du taux d’hormone de croissance. Cette augmentation était de 1300% chez les femmes.
    Rappelons que l’hormone de croissance joue un rôle de régulateur dans le métabolisme des graisses et le maintien de la masse musculaire.
    2- Baisse du niveau d’insuline à jeun
    Une étude du Pennington Biomedical Research Center [2] menée sur 8 hommes et 8 femmes non-obèses ayant jeuné tous les 2 jours pendant 22 jours a permis de constater une baisse de leur niveau d’insuline à jeun.
    Cela va dans le sens des effets sur la perte de graisse puisque l’insuline bloque la lipolyse, le processus par lequel les triglycérides (graisses stockées) sont libérées pour être utilisées comme source d’énergie. Sans lipolyse, pas de perte de graisse. Le jeûne facilite donc l’accès à ses graisses si difficiles à débloquer.
    3- Augmentation de la sensibilité à l’insuline
    La résistance à l’insuline est un facteur déterminant dans l’incapacité à perdre de la graisse. L’insuline n’est plus capable de transformer le glucose en stock d’énergie et se met à favoriser le stockage sous forme de graisses.
    Une étude parue dans le Journal of Applied Physiology [3], menée sur des hommes ayant jeuné 20 heures tous les 2 jours pendant 15 jours, a permis de constater une hausse du taux d’absorption du glucose dans le corps ainsi qu’une baisse du tissu adipeux.
    4- Hausse des catécholamines
    Les catécholamines (adrénaline et noradrénaline) augmentent la glycogénolyse immédiate. Elles permettent de générer de l’énergie en état de jeûne en activant la lipase, hormone présente dans les tissus adipeux, puisant ainsi dans les réserves de graisse.
    Quel impact sur la silhouette ?
    Comme je le répète constamment, ce qui est important dans un régime ce ne sont pas les kilos perdus mais la perte de graisse et l’augmentation de la masse musculaire. Cela ne peut se faire que de façon progressive, avec un choix judicieux des aliments, une bonne répartition des nutriments (protéines, glucides, lipides , fibres), et une activité sportive adaptée.
    Les régimes draconiens vont à l’opposé de cet objectif dans la mesure où la perte rapide induit une perte de muscle, sans parler de la fatigue engendrée et l’impossibilité de tenir sur le long terme sans subir de fâcheuses conséquences. Ajoutons à cela que la minceur obtenue n’est pas forcément synonyme de silhouette harmonieuse. On perd du muscle, garde la graisse, on gagne parfois même de la graisse viscérale. La minceur version flamby, très peu pour vous n’est-ce pas ?
    Il se trouve que la pratique du jeûne intermittent est en totale adéquation avec ce que les coachs appellent le Fat loss lifestyle. Vous avez pu constater que les effets du jeûne que nous venons d’énumérer sont tous en relations avec le métabolisme des graisses. Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que cette pratique permet de faire baisser le taux de graisse et de perdre moins de masse musculaire. Les effets seront plus visibles dans vos vêtements que sur la balance.
    Une étude menée par le Beltsville Human Nutrition Research Center [4] a comparé deux groupes de personnes consommant toutes un nombre normal de calories, sans restriction, mais réparties de façon différente : le premier groupe en trois repas par jour, le second en une seule prise. On a constaté chez les sujets du second groupe une baisse de la masse graisseuse ainsi qu’une baisse du niveau de cortisol. On peut donc déjà, sans restriction calorique, obtenir des changements positifs simplement en réduisant périodiquement le nombre de repas.
    Quant à la comparaison entre une restriction calorique et un jeûne intermittent sans restriction calorique, les deux sont aussi efficaces quant à la perte de poids et de masse de graisseuse mais le jeûne permet de mieux conserver la masse musculaire contrairement à la restriction calorique. C’est ce qu’illustre une étude du département de kinésiologie et de nutrition de l’Université de l’Illinois [5] effectuée sur des personnes obèses.
    A quel rythme jeuner ?
    Il est important de rappeler que le jeûne intermittent ne doit pas se transformer en régime draconien. Il est donc important d’alterner raisonnablement.
    Il existe de nombreuses méthodes de jeûne intermittent. Les différences concernent plusieurs aspects : la durée du jeûne, le nombre de jours jeunés par semaine, la restriction totale ou partielle, la consommation éventuelle de suppléments (BCAA, etc.), les restrictions alimentaires ou non en dehors des périodes de jeûne, le jeûne de jour ou de nuit, etc.
    Voici un aperçu des principales méthodes :
    1- Leangains
    Méthode proposée par Martin Berkhan. Le protocole est le suivant :
    - 16 heures de jeûne et 8 heures de prise d’aliments (14h/10h pour les femmes)
    - 3 jours de musculation par semaine
    - Prise éventuelle de BCAA avant les entrainements
    - Plus de glucides et moins de lipides les jours d’entrainements
    - Plus de lipides et moins de glucides les jours de repos et un peu moins de calories consommées
    - On peut placer le jeûne à n’importe quel moment mais la plupart des gens commencent à jeuner le soir (21h00), s’entrainent le lendemain en début d’après-midi (12h00) et rompent leur jeûne une heure après l’entrainement (vers 13h00)
    2- Eat Stop Eat
    La méthode proposée par Brad Pilon est assez simple :
    - 1 à 2 fois par semaine ne pas manger pendant 24 heures
    - Le jeûne peut commencer le matin, à midi ou le soir du moment que l’on s’abstient durant les 24 heures
    - Rompre le jeûne avec un repas normal, ne pas essayer de rattraper toutes les calories manquées
    - S’entrainer régulièrement
    3- The Warrior diet
    Le protocole proposé par Ori Hofmekler est assez indulgent, mais peut-être aussi moins efficace car très permissif. Il propose d’alterner jeûne et festin :
    - Manger un seul gros repas par jour, la nuit, et en faire un vrai festin. Vous avez ensuite trois heures pour manger jusqu’à ce que vous soyez rassasié.
    - Possibilité de grignoter quelques fruits au cours de la journée mais garder les protéines pour les repas nocturnes
    - S’entrainer la journée en état de jeûne
    4- Fast-5 Life
    - 19 heures de jeûne et 5 heures de prise alimentaire
    - Tous les jours
    - Le jeûne peut être commencé à toute heure
    - Avoir une alimentation équilibrée avec une préférence pour la réduction des glucides
    - Manger selon ce que dicte l’appétit
    5- Alternate day fasting
    Les plages de jeûne vont de 32 à 36 heures : on arrête de manger aux alentours de 21h00 et l’on jeûne toute la journée suivante. Puis on mange à nouveau le lendemain en s’arrêtant à 21h00 et ainsi de suite.
    6- Eat WHEN (When Hunger Ensues Naturally)
    Le protocole mis en avant par Mark Sisson consiste à jeuner tant que l’on veut et ne manger que lorsque l’on ressent véritablement la faim, que le jeûne ait duré 15, 20, 24 heures ou même plus. Aucune durée n’est imposée afin de pas se mettre en situation de stress. Le jeûne doit être vécu de façon positive.
    La liste n’est pas exhaustive (The QUOD Diet, The Longevity Diet, The CR Way, etc.). Il doit exister presque autant de méthodes que de jeuneurs. A chacun d’adopter la plage horaire et la durée de jeûne qui lui convient en sachant toutefois qu’il vaut privilégier un jeûne plutôt court (15/20 heures) si l’on a pour objectif la perte de graisse et le maintien de la masse musculaire et un jeûne long si l’on est surtout intéressé par l’aspect thérapeutique de la méthode. A vous de tester et de faire les changements que vous dicteront les réactions de votre corps.
    Inspirez-vous des programmes des uns et des autres ou pourquoi pas de la tradition musulmane qui nous invite à jeuner le lundi et le jeudi ainsi que 3 jours consécutifs par mois (les 13e, 14e et 15e jours de chaque mois lunaire), en ayant toutefois conscience de la nette distinction entre le jeûne rituel et le jeûne simplement alimentaire.
    A contre courant des mythes alimentaires
    La pratique du jeûne intermittent est difficile à accepter lorsque l’on est attaché à certains mythes. Elle peut paraitre en contradiction avec des conseils que vous avez pu recevoir, y compris sur MHB. Essayons d’y voir plus clair :
    Il est indispensable de prendre le petit déjeuner
    Comme on le répète souvent, selon une étude, le fait de ne pas prendre le petit déjeuner augmente de 420% le nombre de personnes souffrant d’obésité. Qu’est-ce que cela veut dire ? Tout simplement que l’on a constaté au cours d’une étude un nombre 4,2 fois plus élevé de personnes obèses chez celles qui ne prenaient pas le petit déjeuner par rapport à celles qui déjeunaient le matin. Peut-on en conclure que c’est l’absence de petit déjeuner qui en est la cause ? Pas du tout. Il faut surtout pointer du doigt les mauvais choix alimentaires faits au cours des autres repas, soit parce que ce sont des personnes qui ne se soucient pas de leur alimentation et mangent de mauvais aliments, de façon irrégulière, soit parce que ce sont des personnes qui se restreignent et que le fait de ne pas manger provoque une telle sensation de faim qu’elles se rattrapent par la suite en se dirigeant vers des aliments sucrés et gras.
    De même, la sensibilité à l’insuline constatée à l’heure du petit déjeuner, n’est pas due particulièrement à ce repas ni à une heure précise mais au fait que le corps a été en état de jeûne durant la période de sommeil. Ainsi, toute période de jeûne impliquant une baisse des réserves de glycogène impliquera une plus forte sensibilité à l’insuline, que l’on prenne notre premier repas le matin, le midi ou le soir.
    On peut donc sans crainte jeuner de la veille au soir jusqu’en début d’après-midi sans que cela implique une prise de poids.
    Et, dans le même temps, il est toujours conseillé pour les personnes qui sont susceptibles de faire de mauvais choix par la suite et de ne pas contrôler leurs apports de prendre un petit déjeuner qui les préservera d’éventuels craquages.
    Il faut absolument manger 6 petits repas par jour
    La grande tendance qui consiste à fractionner les apports énergétiques en petits repas tout au long de la journée se base sur l’affirmation que cela permettrait de booster le métabolisme et donc de bruler plus de calories. Ceci sur la base d’une étude ayant conclut que les personnes d’un groupe mangeant 6 repas par jour pesaient en moyenne moins que celles d’un groupe mangeant 3 repas par jour. Là encore, il est plus question d’habitudes alimentaires que de métabolisme. Les personnes fractionnant leur repas étant des personnes soucieuses de leur poids et faisant déjà attention à leur alimentation. De plus, cette étude ne tient pas compte des apports caloriques.
    Par contre, une étude menée par l’université d’Ottawa en 2010 [6] a comparé deux groupes de personnes soumises aux mêmes restrictions caloriques pendant 8 semaines. Le premier groupe fractionnait ses apports en 3 repas et 3 collations et le second groupe en 3 repas. Il n’a été relevé aucune différence entre les deux groupes en terme de perte de poids.
    C’est donc, là encore, une question de préférence et un choix individuel à faire. On continuera à conseiller le fractionnement des repas aux personnes sensibles aux fringales et aux grignotage, dans le cas du pre-emptive eating (manger avant la faim) afin d’éviter que la faim ne les pousse vers une alimentation compulsive et de mauvais choix alimentaires. Quoique, là encore, certaines études montrent que parfois 3 repas permettent de mieux contrôler la faim que 6 prises tant que l’apport en protéines reste conséquent [7].
    Quant au fait que les repas multiples maintiennent le niveau de glucose sanguin au long de la journée, il faut savoir que ce dernier ne fluctue pas autant que l’on veut nous le faire croire. Au contraire, il reste stable pendant de longues heures. Rappelons-nous que l’homme n’a pas toujours mangé plusieurs repas par jour, ni même tous les jours et que nous sommes programmés pour survivre à de telles conditions.
    Le corps se met en mode survie lorsque l’on saute un repas
    Vous avez déjà entendu parler de ce fameux “mode survie” que le corps adopte lorsqu’il craint un état de famine et se met donc à stocker tout ce que l’on consomme. Si notre petit confort nous fait penser qu’un repas voire une journée de jeûne sont une situation de famine, notre corps, lui, est moins douillet et ne déclenche cet état d’urgence qu’au bout de 70/90 heures. Ce n’est qu’à ce moment là que le métabolisme ralentit. Avant cela, on constate au contraire une augmentation de ce dernier, afin d’encourager l’homme à aller chercher de la nourriture, par le biais des catécholamines (adrénaline et noradrénaline).
    L’effet négatif de la privation est donc plus a craindre pour des longues périodes de régimes restrictifs que pour des jeûnes limités dans le temps.
    On ne peut pas s’entrainer lorsque l’on jeune
    Nous l’avons évoqué dans l’article consacré à la pratique du sport pendant Ramadan, entrainement et jeûne ne sont pas incompatibles et les performances en anaérobie demeurent inchangées.
    En s’entrainant le ventre vide, on peut même bénéficier des effets de l’augmentation des catécholamines induite par le jeûne. Celles-ci ayant un impact significatif sur l’effet after-Burn (dépense calorique post-entrainement) et étant produites de façon accrue au court d’un effort intense.
    Certains profitent même des effets du jeûne pratiqué après l’entrainement. Ce dernier augmentant la sécrétion d’hormone de croissance qui a des effets positifs sur la densité osseuse, la masse musculaire et la construction cellulaire. Elle a son propre potentiel de conservation de protéines [8]. On peut donc jeuner après l’entrainement sans craindre de perte de masse musculaire à condition d’avoir des apports en protéines suffisants pendant les périodes de prise alimentaire.
    Il est important de rappeler qu’il est ici question de jeûne au sens alimentaire, pas au sens religieux. La consommation d’eau n’est pas exclue, ce qui est important puisque l’hydratation est un élément indispensable de l’entrainement. Lorsque vous jeunez pour des raisons religieuses et ne consommez donc pas d’eau, préférez un entrainement en dehors des heures de jeûne ou juste avant la rupture si vous êtes certains que cela ne vous nuira pas.
    Vous pouvez aussi faire des jeûnes de nuit progressifs en prenant votre dernier repas du soir de plus en plus tôt et le premier repas du matin de plus en plus tard : 22h/11h00, puis 21h00/12h00, puis 20h00/13h00, etc.
    Quelques conseils pratiques
    Le jeûne intermittent est un mode alimentaire comme un autre. Il n’y a pas de formule miracle qui marche pour tout le monde, certains se sentiront mieux en mangeant 6 repas par jour, d’autres en gardant 3 repas, d’autres en jeunant plus ou moins longuement, la nuit ou le jour en restriction totale ou partielle. A vous de faire vos choix en fonction de votre ressenti, des résultats observés en gardant à l’esprit qu’il faut absolument éviter de mettre votre corps et votre esprit en situation de stress intense. Certains jeuneurs ont constaté que cette pratique leur permettait de mieux contrôler leur faim, d’autres ont, au contraire, développé des comportements alimentaires compulsifs. Il n’est donc pas question de vous imposer une pratique simplement parce qu’il s’agit d’une nouvelle tendance et qu’elle marche sur les autres.
    Quelques conseils pour que le jeûne se passe au mieux :
    - Assurez-vous de pratiquer suffisamment de musculation et limitez la quantité de cardio-training afin d’éviter de perdre de la masse musculaire.
    - Ne jeunez pas si vous êtes physiquement ou moralement trop affaiblis.
    - Veillez à avoir suffisamment de sommeil. Cumuler jeûne et manque de sommeil ne fera que participer au déséquilibre de votre système nerveux.
    - Consommez suffisamment de protéines pendant les plages de prise alimentaire, n’hésitez pas à vous supplémenter en BCAA et/ou en glutamine.
    - Commencez de façon progressive en ajustant la durée du jeûne.
    - Contrôlez votre niveau de cortisol car le jeûne augmente ce dernier, ce qui n’est pas un problème si le taux de départ n’est pas anormal.
    - L’idéal est d’avoir un profil bruleur de graisse plutôt que bruleur de sucre avant de commencer à jeuner. Ces profils feront l’objet d’un prochain article.
    —————–
    [1] New Research Finds Routine Periodic Fasting is Good for Your Health, and Your Heart
    [2] Alternate-day fasting in nonobese subjects: effects on body weight, body composition, and energy metabolism
    [3] Effect of intermittent fasting and refeeding on insulin action in healthy men
    [4] A controlled trial of reduced meal frequency without caloric restriction in healthy, normal-weight, middle-aged adults
    [5] Intermittent versusu daily calorie restriction: which diet regimen is more effective for weight loss?
    [6] Increased meal frequency does not promote greater weight loss in subjects who were prescribed an 8-week equi-energetic energy-restricted diet
    [7] The influence of higher protein intake and greater eating frequency on appetite control in overweight and obese men
    [8] The Protein-Retaining Effects of Growth Hormone During Fasting Involve Inhibition of Muscle-Protein Breakdown

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    Luca reacted to VeuveBlack in cycle dbol low dose   
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