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BodyB

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    BodyB reacted to evomuscle in Temps de détection des stéroïdes   
    Temps de détection des stéroïdes



    Le tableau indique durées approximatives où des tests positifs sont possibles.



    Bien sûr, les horaires peuvent varier entre les individus, mais ce qui suit est un guide



    18 Mois
    Nandrolone Decanoate (Deca Durabolin)
    12 Mois
    Nandrolone Phenylpropionate
    5 Mois
    Boldenone Undecylate (Equipoise)
    Methenolone Enanthate (Primobolan)
    Trenbolone (Finaject)
    Trenbolone Acetate
    Injectable Methandienone (Dianabol)
    3 Mois
    Testosterone-Mix (Sustanon / Omnadren)
    Testosterone Enanthate (Testoviron / Primotestan)
    Testosterone Cypionate (Testex)
    2 Mois
    Oxymetholone (Anadrol / Anapolan)
    Fluoxymesterone (Halotestin)
    Injectable Stanozolol (Winstrol)
    Formebolone
    Drostanolone Propionate (Masteron)
    5 Semaines
    Oral Methandienone (Dianabol)
    Mesterolone (Proviron)
    Ethylestrenole
    Noretadrolone (Nilevar)
    3 Semaines
    Oxandrolone (Anavar)
    Oral Stanozolol (Winstrol)
    2 Semaines
    Testosterone Propionate (Viromone)
    1 Semaine
    Testosterone Undecanoate (Andriol)
    4 Jours
    Clenbuterol
    Ephedrine Hydrochloride

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    BodyB reacted to VeuveBlack in Les vergetures un problème récurrent ?   
    Si ca peut aider...
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    BodyB reacted to Big™ in Tout Savoir sur les Injections !! Superbe Article de Proteo   
    Une injection, qu’elle soit en intramusculaire ou sous-cutanée (nous laisserons de côtés l’intraveineuse), ne s’improvise pas. Donc si vous vous ne sentez pas capable de la faire tout seule, sans risquer de vous blesser, faites vous aider par une infermière (er) ou par tout autre personne possédant les connaissances requises et ayant la métrise du geste. Si toute fois vous vous décidez à la faire seule, assurez-vous d’avoir bien compris les différentes étapes et touts les protocoles s’y rattachant.
    MATERIELS :
    La suite? , telecharger http://www.sendspace.com/file/tkejid .
    Un avis?
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    BodyB reacted to Bilou in Le fameux DC et ses différentes méthodes   
    Cette article à pour but de décrire différente méthode pour travailler le Développé couché ( et stimuler également sont système nerveux).
    EXCENTRIQUE
    Méthode consistant à faire l'ensemble du boulot lors de la phase descendante.
    Un ou deux pareurs ( pas en carton) sont nécessaire.
    En général on peut monter jusqu'à son 1RM+ 40% selon les personnes.
    Super pour la force.
    SUPER-SET (VOIR TRI SET)
    Enchaîner deux types d'exercices sur des muscles antagonistes.
    Amélioration de l'endurance musculaire (ralentir l'arrivée du lactique) et cardiovasculaire (quand même)
    PYRAMIDAL
    Augmentation des charges en baissant en // le nombre de répétitions et ensuite on baisse le poids et on augmente le nombre de répétitions (le plus classique en salle)
    Travail du léger au lourd (endurance/force)
    DEGRESSIF-DROP SET
    Vive les DROPs SET! On augmente les Reps, en diminuant la charge (excellent aussi pour la force et l'endurance). Pas de temps de repos entre les drops. Triple, quadruple... le choix de chacun. 2 collégues nécessaire pour ne pas perdre de temps!
    BULGARE
    Le lourd/léger, un double drop set en quelque sorte. La phase légére peut être faite de façon trés rapide. (bon pour la force), en générale le léger est à 40% du 1RM, certaine fois 60% voir 70%.
    EXPLOSIF
    Le max de reps en un temps voulus (endurance et un peu la force également)
    SLOW
    On prend son temps pour descendre et remonter la barre. A la sensation. (Trés bonne sensation) Nécessite un pareur selon la charge.
    REST PAUSE
    Faire un nombre de rep obligatoire, en prenant un trés court temps de repos.
    ISOMETRIQUE
    On bloque la barre un certain temps à une position donnée (on peut bloquer 2-3 fois sur les phases de monté et descente). Barre modéré ou plus que le RM sont possible avec la méthode.
    CONCENTRIQUE
    On démarre de la position basse, barre sur les pectoraux et on remonte le plus vite possible (force). Nécessite un ou deux pareurs pour en pas se fatiguer lors de la phase excentrique)
    EXCENTRIQUE NON CONVENTIONNEL
    Vu uniquement pratiqué par les footbaleurs US, (pratiquer uniquement au guidé) la barre est lourde, proche du 1RM voir plus et surelevé. La barre est lachée, le pratiquant résiste au maximum durant la phase excentrique jusqu'à la contrôler. Nécessite deux pareurs de façon obligatoire.
    TWENTY ONE
    7 répétitions en bas à mi-course, 7 répétitions en haut à mi-course et 7 répétitions complètes. Toutes les reps sont enchaînées sans récup.
    HEAVY DUTY, par Mike Mentzer et Arthur Jones
    Effectuer pour chaque exercice une série jusqu’à l’échec musculaire.
    On réalise en général 5 voir 6 exercices pour une partie du corps.
    De préférence avoir un partenaire sur les exos type DC ou encore le développé militaire assis.
    GIANT SET
    Effectuer 3 (ou plus ) exercices sans temps de repos (ou trés peu) de suite pour un même muscle.
    6S/6S
    Utilisation du tempo, 6 secondes dans la phase excentrique et 6 secondes dans la phase concentrique.
    3S/3S
    Idem que le 6S/6S mais avec 3 secondes.
    A compléter au fur et à mesure, plein d'autres méthode.
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    BodyB reacted to Robocop in Tableau efficacité des peptides   
    Evaluations de l'efficacité peptidiques
    REMARQUE IMPORTANT: Les peptides déclenchant le GH (hormone de croissance) et les autres peptides mentionnés sur ce site NE provoquent PAS des changements rapides dans la composition corporelle que peut être le cas avec les stéroïdes anabolisants pour le gain de masse musculaire, ou des médicaments stimulants de la perte de poids tels que Duromine, Albuterol, Clenbuterol etc
    Pour gagner un avantage significatif à partir de ces produits, vous devez être engagés à les prendre pendant 3 mois au minimum, mais 6 mois est en général préférable. Ils fournissent des gains lents et réguliers et des pertes de poids (en fonction de votre objectif), mais leur avantage est que les résultats sont beaucoup plus permanents que ceux des médicaments qui causent des changements rapides dans la composition corporelle, et ils ont un profil de sécurité bien mieux avec peu ou aucun effets secondaires.
    Ci-dessous nous avons classé chacun des 8 peptides mentionnés sur ce site en fonction de différents objectifs pour lesquels ils sont utilisés. Le classement est basé sur les commentaires des utilisateurs à long terme des produits et aussi sur des essais cliniques. S'il vous plaît noter que les classements sont basés en supposant que chaque peptide est utilisé sur son propre, et non pas lorsqu'il est utilisé en combinaison avec d'autres peptides (qui peut augmenter leur efficacité de façon significative). Pour lire quels peptides sont mieux utilisés ensemble, s'il vous plaît visitez le Peptide Combinaisonspage d'information.
    Remarque : Pour les effets secondaires, plus haute la cotation, moins d’effets secondaires.


    Pour les débutants
    Les personnes qui ne font pas normalement régime /exercice et qui sont intéressés à l'amélioration anti-âge ou cosmétique dans leur forme du corps, ou ceux qui souhaitent uniquement utiliser un seul produit et pour une courte période de temps (3 mois).
    meilleur produit pour gain de masse musculaire: CJC-1295 DAC
    meilleur produit pour perte de graisses: HGH Fragment 176-191
    Meilleur produit anti-âge: GHRP-6
    Pour les intermédiaires
    Les personnes qui s'entraînent (force et /ou cardio) quelques fois par semaine et sont intéressés d'un «cycle» de longueur importante (3-6 mois) impliquant une combinaison de deux produits pour augmenter leur efficacité et les résultats.
    Meilleur Combinaison pour gain de masse musculaire: GHRP-6 + CJC-1295 DAC
    Meilleur Combinaison pour perte de graisses: HGH Fragment 176-191 + CJC-1295 DAC
    Pour sportifs avancés
    Les personnes qui suivent une formation très stricte (force et/ ou cardio) et un régime alimentaire et qui souhaitent utiliser autant de produits que possible, et pour une quantité importante de temps (6 mois ou plus), afin d'obtenir des résultats maximaux :
    Meilleur Combinaison pour gain de masse musculaire: GHRP-6 + CJC-1295 DAC + IGF-1 LR3
    Meilleur Combinaison pour perte de graisses: HGH Fragment 176-191 + CJC-1295 DAC + IGF-1 LR3
    *(globale) Combinaison la plus sûre (pour une utilisation à long terme) :GHRP-6 + GRF 1-29 Modifie + IGF-1 LR3
    * Tandis que le CJC-1295 DAC est de loin le peptide le plus puissant, efficace et pratique pour gagner du muscle, la perte de graisse et anti-vieillissement, il provoque une libération continue de GH dans le corps. Bien que cela n'a pas été prouvé dangereux, même à des doses très élevées, on ne sait pas ce qui l'utilisation continue toute l'année pourrait faire à la glande pituitaire. C'est pourquoi il est toujours recommandé d'alterner le CJC-1295 DAC tous les 3-6 mois avec son frère a courte durée d'action GRF 1-29 Modifié, qui ne provoque que des impulsions de GH et non une «saignement GH» continu. Il convient toutefois de noter que pour le bénéfice maximal dans le temps le plus rapide possible, le CJC-1295 DAC devrait certainement être utilisé et pas complètement évité comme certains l'ont suggéré.
    source : Je ne peut afficher la source sous peine d'enfreindre les règles (S-ZIG)
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    BodyB reacted to FLEX in Coup de... coeur !!!   
    salut la communauté !
    Juste un petit mot pour exprimer ma grande satisfaction de faire partie d'un forum sympa, à l'ambiance conviviale (oui ça existe !!!), ça peut paraître con, mais on est toujours enclin à dire quand ça ne va pas et jamais quand c'est bien... Alors ce fofo c'est SUPER, voila
    Membres respectueux, échanges constructifs, modos qui gèrent tout ça d'une main de fer dans un gant de velours (efficaces donc !), tout roule quoi (non c'est pas du faillotage, je dis toujours ce que je pense ! )
    Bon ça fait un peu Bisounours, mais tant pis, c'est dit et... c'est sincère
    Au plaisir !
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    BodyB got a reaction from jeanp in 6 règles pour bien utiliser le sucre   
    Devinette : quel est le nutriment le plus important pour les bodybuilders ? Au cas où vous auriez répondu les protéines, mes condoléances! Si restreindre l'apport en glucides et ingurgiter des tonnes de protéines maigres peut sembler une bonne idée, cette démarche ne vous mettra pas sur la voie rapide de l'hypertrophie musculaire pour obtenir le physique auquel vous aspirez. Le nutriment le plus important est le glucose, un sucre simple. Sans cet important élément régulateur du métabolisme, vos muscles ne pourraient pas atteindre leur potentiel de développement, quelle que soit la quantité de protéines que vous leur apportez. En fait, si le corps ne reçoit pas assez de glucose, il transformera les protéines des aliments et de vos muscles en glucose, provoquant un état catabolique peu réjouissant.
    Il est certain si vous consommez du sucre alimentaire aux mauvais moments et de façon excessive, vous n'arriverez jamais au sommet de votre forme. Pourtant, la démarche inverse, c'est-à-dire éviter le sucre comme la peste, est tout aussi néfaste. Si vous tenez vraiment à vous bâtir des muscles denses dont le galbe semble étirer la peau, vous devez apprendre à exploiter le potentiel de ce puissant nutriment anabolisant: dans cet article, nous vous montrons comment et quand l'utiliser (il ne s'agit pas ici uniquement du sucre de table ou saccharose) pour contrôler votre environnement hormonal et optimiser le développement musculaire. Appliquez dès aujourd'hui ces six règles simples et vous n'aurez jamais eu autant de masse, de force et de tonus avant vos entraînements !
    Potentiel postexercice
    Comme vous lisez régulièrement M&F, vous êtes sans doute au courant des propriétés anabolisantes puissantes de l'insuline. Après l'effort, la sécrétion insulinique stoppe la dégradation du tissu musculaire et des substrats énergétiques, et ramène l'équilibre hormonal du catabolisme vers l'anabolisme.
    Mieux vous comprendrez comment utiliser le sucre pour agir sur la sécrétion d'insuline, mieux vous serez à même de contrôler ce mécanisme. Espérons que vous savez au moins qu'après l'entraînement, le sucre est nécessaire pour endiguer au plus vite la phase de catabolisme dans laquelle on se trouve. Mais (et c'est un grand mais), il faut fournir au corps assez de sucre pour causer une montée brusque de l'insuline, satisfaire les besoins du foie en glycogène et saturer complètement les muscles en glycogène. (Le glycogène est la forme de stockage du glucose dans l'organisme). Une barre protéinée pauvre en glucides, prise après votre séance, ne fera pas du tout l'affaire. Comme l'affirme Craig Titus, pro IFBB: "Cette notion de régime hypoglucidique est aberrante! Pour prendre du muscle, il faut des sucres et on doit en faire le plein après l'entraînement."
    Remplir vos muscles de sucre après l'effort ne vous fera pas prendre de graisse et ne voilera pas votre définition musculaire car votre corps sera trop occupé à absorber tout ce glucose pour le mettre en réserve sous forme de glycogène et l'utiliser comme carburant destiné à faire démarrer la synthèse des protéines. C'est systématiquement que Craig sature ses muscles de sucre après ses séances, conformément à un plan élaboré par un autre pro IFBB, Milos Sarcev, et il affirme que "ses muscles n'ont jamais été aussi gros et aussi denses." Pour que votre métabolisme tourne à plein régime, il faut l'alimenter en sucre et récupérer après chaque entraînement. Encore une excellente raison d'être bodybuilder !
    Mettre l'anabolisme en route
    Avant de vous donner le feu vert pour vous mettre à recouvrir de sucre, de sirop et de miel tout ce qui est dans votre assiette et ainsi, faire exploser votre taux d'insuline, sachez qu'il y a des règles à observer: il faut que tout soit fait au bon moment.
    1. PRIVILÉGIEZ LES SUCRES DE FORT INDEX GLYCÉMIQUE DANS LA PHASE DE RÉCUPÉRATION POSTEXERCICE.
    Les recherches indiquent que, pour favoriser la resynthèse du glycogène, les sucres de fort IG (index glycémique) l'emportent nettement sur une quantité équivalente de sucres de faible IG. (Sur l'échelle des IG, où le glucose a la valeur de 100, on trouve, par ex.: Gatorade: 78; flocons d'avoine: 84, et Cheerios: 83). Néanmoins, vous avez tout intérêt à vous en tenir à des préparations liquides conçues spécifiquement pour la récupération après l'effort: elles sont riches en sucres consistant essentiellement en glucose, saccharose ou dextrose, peu de protéines et très peu de lipides. Attention à ne pas prendre des barres ou des poudres riches en protéines et pauvres en sucres. En ingérant plus de protéines que de glucides, vous risquez de stimuler la production de glucagon, créant ainsi un environnement hormonal qui ne sera guère propice à un remplacement optimal du glycogène. Visez un ratio glucides à fort IG/protéines d'environ 3:1.
    2. SI VOUS POUVEZ CHOISIR DES SUCRES PARTICULIERS (PLUTÔT QUE DE MANGER DES ALIMENTS), PRENEZ EN PRIORITÉ DU GLUCOSE OU DU DEXTROSE.
    Ce sont des monosaccharides, c'est-à-dire que comme ils ne peuvent pas être dégradés en éléments plus simples, ils sont très vite digérés et passent rapidement dans le sang: à ce titre, ils sont parfaits pour renflouer les réserves de glycogène et faire grimper l'insuline.
    Autre monosaccharide présent dans le miel et les fruits, le fructose, chimiquement semblable au glucose, mais ayant une structure différente. Il doit d'abord être métabolisé par le foie avant de pouvoir être absorbé par les muscles, ce qui en fait une excellente source de sucres pour restaurer le glycogène. Le fructose à lui seul ne serait pas ce qu'il y a de mieux pour renouveler les stocks de glycogène musculaire ou potentialiser l'insuline; par contre, un mélange de glucose et de fructose est très efficace. (NB: le saccharose, sucre courant alimentaire, est un disaccharide composé de glucose et de fructose).
    3. FAITES-LE, DE FAÇON SYSTÉMATIQUE, APRÈS CHAQUE SÉANCE D'ENTRAÎNEMENT.
    Même si vous tenez à suivre à tout prix un régime hypoglucidique, ne réduisez pas les sucres dans les repas de récupération post-entraînement, au risque de voir votre organisme se mettre à puiser dans les protéines musculaires pour y trouver son carburant! Si vous ne renflouez pas complètement les stocks de glycogène après chaque séance, vos muscles ne se développeront jamais jusqu'au maximum de leur potentiel. L'appauvrissement des réserves de glycogène vous
    obligera à réduire l'intensité et le volume d'entraînement des séances suivantes, limitant alors les possibilités de surcharger vos muscles. En raison de la perte progressive d'eau et de glycogène des cellules musculaires en état de déplétion, vos muscles n'auront plus leur densité: si vous souhaitez les développer jusqu'à leurs limites, au sens propre comme au sens figuré, il importe de tirer le meilleur parti de cette fenêtre métabolique pour amorcer l'anabolisme immédiatement après chaque séance.
    4. LA QUANTITÉ DE SUCRE REQUISE APRÈS VOTRE SÉANCE DÉPEND DE L'INTENSITÉ, DE LA DURÉE ET DU TYPE D'ENTRAÎNEMENT QUE VOUS AUREZ RÉALISÉ.
    La plupart de ceux qui pratiquent la musculation de loisir à une intensité relativement élevée pendant 60-80 minutes devront consommer environ 0,88 g à 1,76 g de glucides à IG élevé par kilo de poids: cela
    correspond à 80-160 g d'hydrates de carbone pour un athlète de 91 kg. (Cela veut dire que vous prendrez, en gros, entre 25 et 50 g de protéines, sur la base du ratio 3:1 mentionné plus haut). Craig prend 100 g de dextrose avec 30 g de whey (plus 10 g de créatine et 10 g de glutamine) dès qu'il a reposé ses charges à la fin de la dernière série. Quinze minutes plus tard, il avale encore 50 g de dextrose et 30 g de whey (protéine de lactosérum). Une heure après, il fait un gros repas et reprend ensuite son plan d'alimentation normal. C'est là un exemple classique de programme de récupération postexercice pour un bodybuilder de 122,5 kg.
    5. LES BODYBUILDERS UTILISANT DES TECHNIQUES AVANCÉES, COMME LE TRAVAIL NÉGATIF LOURD ET LES REPS FORCÉES, DOIVENT INSISTER DAVANTAGE SUR l'APPORT EN SUCRES APRÈS LEURS SÉANCES.
    Les recherches indiquent que la resynthèse du glycogène musculaire est entravée par l'entraînement excentrique lourd; ceci est très probablement dû aux microtraumatismes infligés aux cellules musculaires et qui interfèrent avec le transport du glucose vers ces cellules. Si vos séances comprennent du travail négatif lourd, des reps forcées et des charges lourdes, il faut vous assurer de fournir à vos muscles des quantités adéquates de sucres à fort IG pour surmonter la dépression de la resynthèse du glycogène induite par l'atteinte musculaire. Votre apport devra aussi se situer dans la valeur haute de la fourchette des doses de renouvellement en sucres si vous vous entraînez à une intensité relativement élevée (en faisant des séries dégressives, ou jusqu'à épuisement, ou avec des temps de repos courts). Comme ce type de techniques d'entraînement vide rapidement les stocks de glycogène, vous devrez veiller à ingérer suffisamment de glucides pour qu'une resynthèse complète s'opère dans les muscles et le foie.
    6. PENSEZ À PRENDRE UNE PETITE QUANTITÉ DE SUCRE AVANT ET PENDANT UN ENTRAÎNEMENT POUR ÉVITER UN CATABOLISME TROP MARQUÉ ET POUR AMORCER LE PROCESSUS DE RÉCUPÉRATION.
    Avant votre séance, la prise d'une petite quantité de glucose et de fructose (10-20 g, associés à 10 g de protéines) pourrait stopper l'effondrement des concentrations de glucose sanguin et d'insuline pendant l'effort. Si les taux de sucre sanguin et d'insuline sont bas, il est beaucoup plus difficile de remettre l'anabolisme en route après la séance. Sachez que l'énergie pour vous entraîner vient essentiellement du glycogène stocké dans les muscles; certes, cet apport avant l'effort ne va pas donner à vos muscles beaucoup de carburant, mais il permettra d'équilibrer le niveau hormonal et de prévenir un catabolisme trop aigu. Il pourrait également être utile de prendre une boisson de récupération avant votre séance de musculation ou de cardio si elle va dépasser 60 minutes. De cette façon, vous amènerez un peu de sucre dans le sang ainsi que des nutriments dans les muscles et vous éviterez un catabolisme protéique exacerbé.
    La puissance de l'insuline
    La sécrétion insulinique est stimulée par l'augmentation du taux de sucre sanguin. Comme celui-ci est très finement régulé dans une fourchette étroite par le centre de contrôle du métabolisme, la moindre élévation de la glycémie agit sur le pancréas qui libère l'insuline: cette hormone va alors mettre en réserve l'excès de glucose dans le sang. Quand les stocks de glycogène hépatique et musculaire sont relativement pleins, ce glucose excédentaire dans le sang peut être mis de côté sous forme de graisse, d'où la mauvaise image de marque des sucres simples, potentialisateurs de l'insuline.
    Néanmoins, juste après un entraînement éprouvant, quand les stocks de glycogène sont épuisés et qu'ils réclament du glucose, la prise de sucre crée une situation de très fort anabolisme dans le corps. Libérée en réponse au glucose ingéré, l'insuline fait entrer le sucre dans les cellules musculaires à une vitesse étonnante afin de remplir de nouveau les muscles de glycogène. Beaucoup d'autres nutriments, dont les acides aminés, sont entraînés dans cet apport massif et finissent dans les cellules musculaires qui absorbent tout comme une éponge.
    En outre, la conversion du glucose en glycogène fait entrer l'eau dans les cellules musculaires; donc, en facilitant l'optimisation de la resynthèse du glycogène, on pousse les muscles jusqu'à leurs limites pour ce qui est des quantités que chacune de leurs cellules peut assimiler. Cet afflux de nutriments entraîne l'accroissement optimal du volume de la cellule musculaire qui se gonfle pour retenir le maximum de ces nutriments, d'où possibilité de stimulus anabolisant très poussé qui incite le muscle à grossir.
    Sucres simples ?
    Les sucres dits "simples" ne sont en réalité pas si simples que cela. La méthode élémentaire de classement des sucres en "simples" et "complexes" est peut-être adéquate pour les abonnés du canapé, mais pour le bodybuilder qui s'entraîne et suit un régime précis, elle constitue un système nettement trop sommaire. En fait, beaucoup de diététiciens et de spécialistes de l'entraînement considèrent les appellations "simples" et "complexes" comme dépassées. Bon nombre d'entre eux ont maintenant recours au système de l'IG (index glycémique) car il permet de prédire avec bien plus de précision ce que sera la réponse physiologique que l'on peut anticiper après l'ingestion d'aliments glucidiques particuliers.
    En gros, l'IG d'un aliment glucidique reflète la vitesse à laquelle il va être dégradé en sucre dans l'intestin. De nombreux sucres soi-disant "simples" ou "complexes" n'agissent pas tout à fait comme on l'aurait supposé en se basant sur la classification simpliste utilisée autrefois. Ainsi, les fruits, souvent répertoriés comme sucres simples, ont un IG relativement bas et tendent à ne pas élever la glycémie et le taux d'insuline aussi rapidement que les pommes de terre, pourtant classées dans les sucres complexes.
    La digestion et l'absorption sont des facteurs-clés dans la mesure de l'IG d'un aliment particulier. Il est donc important de comprendre que, quand on mange d'au-tres aliments avec ceux qui sont glucidiques, on modifie l'indice glycémique global du repas. Par exemple, manger des glucides à IG élevé en ajoutant davantage de fi-bres, de protéines et/ou de lipides aura tendance à ralentir la digestion et l'absorption des sucres: de ce fait, un tel repas n'aura qu'un effet modéré sur la concentration de sucre sanguin et d'insuline. C'est là une bonne chose le jour où l'on veut que ces deux concentrations soient stables. En revanche, le repas post-entraînement devra avoir un IG élevé si l'objectif est de reconstituer le stock glucidique de réserve et de prendre du muscle.


    Source : Mark Casselman - M&F

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    BodyB got a reaction from CHRSTM13 in 6 règles pour bien utiliser le sucre   
    Devinette : quel est le nutriment le plus important pour les bodybuilders ? Au cas où vous auriez répondu les protéines, mes condoléances! Si restreindre l'apport en glucides et ingurgiter des tonnes de protéines maigres peut sembler une bonne idée, cette démarche ne vous mettra pas sur la voie rapide de l'hypertrophie musculaire pour obtenir le physique auquel vous aspirez. Le nutriment le plus important est le glucose, un sucre simple. Sans cet important élément régulateur du métabolisme, vos muscles ne pourraient pas atteindre leur potentiel de développement, quelle que soit la quantité de protéines que vous leur apportez. En fait, si le corps ne reçoit pas assez de glucose, il transformera les protéines des aliments et de vos muscles en glucose, provoquant un état catabolique peu réjouissant.
    Il est certain si vous consommez du sucre alimentaire aux mauvais moments et de façon excessive, vous n'arriverez jamais au sommet de votre forme. Pourtant, la démarche inverse, c'est-à-dire éviter le sucre comme la peste, est tout aussi néfaste. Si vous tenez vraiment à vous bâtir des muscles denses dont le galbe semble étirer la peau, vous devez apprendre à exploiter le potentiel de ce puissant nutriment anabolisant: dans cet article, nous vous montrons comment et quand l'utiliser (il ne s'agit pas ici uniquement du sucre de table ou saccharose) pour contrôler votre environnement hormonal et optimiser le développement musculaire. Appliquez dès aujourd'hui ces six règles simples et vous n'aurez jamais eu autant de masse, de force et de tonus avant vos entraînements !
    Potentiel postexercice
    Comme vous lisez régulièrement M&F, vous êtes sans doute au courant des propriétés anabolisantes puissantes de l'insuline. Après l'effort, la sécrétion insulinique stoppe la dégradation du tissu musculaire et des substrats énergétiques, et ramène l'équilibre hormonal du catabolisme vers l'anabolisme.
    Mieux vous comprendrez comment utiliser le sucre pour agir sur la sécrétion d'insuline, mieux vous serez à même de contrôler ce mécanisme. Espérons que vous savez au moins qu'après l'entraînement, le sucre est nécessaire pour endiguer au plus vite la phase de catabolisme dans laquelle on se trouve. Mais (et c'est un grand mais), il faut fournir au corps assez de sucre pour causer une montée brusque de l'insuline, satisfaire les besoins du foie en glycogène et saturer complètement les muscles en glycogène. (Le glycogène est la forme de stockage du glucose dans l'organisme). Une barre protéinée pauvre en glucides, prise après votre séance, ne fera pas du tout l'affaire. Comme l'affirme Craig Titus, pro IFBB: "Cette notion de régime hypoglucidique est aberrante! Pour prendre du muscle, il faut des sucres et on doit en faire le plein après l'entraînement."
    Remplir vos muscles de sucre après l'effort ne vous fera pas prendre de graisse et ne voilera pas votre définition musculaire car votre corps sera trop occupé à absorber tout ce glucose pour le mettre en réserve sous forme de glycogène et l'utiliser comme carburant destiné à faire démarrer la synthèse des protéines. C'est systématiquement que Craig sature ses muscles de sucre après ses séances, conformément à un plan élaboré par un autre pro IFBB, Milos Sarcev, et il affirme que "ses muscles n'ont jamais été aussi gros et aussi denses." Pour que votre métabolisme tourne à plein régime, il faut l'alimenter en sucre et récupérer après chaque entraînement. Encore une excellente raison d'être bodybuilder !
    Mettre l'anabolisme en route
    Avant de vous donner le feu vert pour vous mettre à recouvrir de sucre, de sirop et de miel tout ce qui est dans votre assiette et ainsi, faire exploser votre taux d'insuline, sachez qu'il y a des règles à observer: il faut que tout soit fait au bon moment.
    1. PRIVILÉGIEZ LES SUCRES DE FORT INDEX GLYCÉMIQUE DANS LA PHASE DE RÉCUPÉRATION POSTEXERCICE.
    Les recherches indiquent que, pour favoriser la resynthèse du glycogène, les sucres de fort IG (index glycémique) l'emportent nettement sur une quantité équivalente de sucres de faible IG. (Sur l'échelle des IG, où le glucose a la valeur de 100, on trouve, par ex.: Gatorade: 78; flocons d'avoine: 84, et Cheerios: 83). Néanmoins, vous avez tout intérêt à vous en tenir à des préparations liquides conçues spécifiquement pour la récupération après l'effort: elles sont riches en sucres consistant essentiellement en glucose, saccharose ou dextrose, peu de protéines et très peu de lipides. Attention à ne pas prendre des barres ou des poudres riches en protéines et pauvres en sucres. En ingérant plus de protéines que de glucides, vous risquez de stimuler la production de glucagon, créant ainsi un environnement hormonal qui ne sera guère propice à un remplacement optimal du glycogène. Visez un ratio glucides à fort IG/protéines d'environ 3:1.
    2. SI VOUS POUVEZ CHOISIR DES SUCRES PARTICULIERS (PLUTÔT QUE DE MANGER DES ALIMENTS), PRENEZ EN PRIORITÉ DU GLUCOSE OU DU DEXTROSE.
    Ce sont des monosaccharides, c'est-à-dire que comme ils ne peuvent pas être dégradés en éléments plus simples, ils sont très vite digérés et passent rapidement dans le sang: à ce titre, ils sont parfaits pour renflouer les réserves de glycogène et faire grimper l'insuline.
    Autre monosaccharide présent dans le miel et les fruits, le fructose, chimiquement semblable au glucose, mais ayant une structure différente. Il doit d'abord être métabolisé par le foie avant de pouvoir être absorbé par les muscles, ce qui en fait une excellente source de sucres pour restaurer le glycogène. Le fructose à lui seul ne serait pas ce qu'il y a de mieux pour renouveler les stocks de glycogène musculaire ou potentialiser l'insuline; par contre, un mélange de glucose et de fructose est très efficace. (NB: le saccharose, sucre courant alimentaire, est un disaccharide composé de glucose et de fructose).
    3. FAITES-LE, DE FAÇON SYSTÉMATIQUE, APRÈS CHAQUE SÉANCE D'ENTRAÎNEMENT.
    Même si vous tenez à suivre à tout prix un régime hypoglucidique, ne réduisez pas les sucres dans les repas de récupération post-entraînement, au risque de voir votre organisme se mettre à puiser dans les protéines musculaires pour y trouver son carburant! Si vous ne renflouez pas complètement les stocks de glycogène après chaque séance, vos muscles ne se développeront jamais jusqu'au maximum de leur potentiel. L'appauvrissement des réserves de glycogène vous
    obligera à réduire l'intensité et le volume d'entraînement des séances suivantes, limitant alors les possibilités de surcharger vos muscles. En raison de la perte progressive d'eau et de glycogène des cellules musculaires en état de déplétion, vos muscles n'auront plus leur densité: si vous souhaitez les développer jusqu'à leurs limites, au sens propre comme au sens figuré, il importe de tirer le meilleur parti de cette fenêtre métabolique pour amorcer l'anabolisme immédiatement après chaque séance.
    4. LA QUANTITÉ DE SUCRE REQUISE APRÈS VOTRE SÉANCE DÉPEND DE L'INTENSITÉ, DE LA DURÉE ET DU TYPE D'ENTRAÎNEMENT QUE VOUS AUREZ RÉALISÉ.
    La plupart de ceux qui pratiquent la musculation de loisir à une intensité relativement élevée pendant 60-80 minutes devront consommer environ 0,88 g à 1,76 g de glucides à IG élevé par kilo de poids: cela
    correspond à 80-160 g d'hydrates de carbone pour un athlète de 91 kg. (Cela veut dire que vous prendrez, en gros, entre 25 et 50 g de protéines, sur la base du ratio 3:1 mentionné plus haut). Craig prend 100 g de dextrose avec 30 g de whey (plus 10 g de créatine et 10 g de glutamine) dès qu'il a reposé ses charges à la fin de la dernière série. Quinze minutes plus tard, il avale encore 50 g de dextrose et 30 g de whey (protéine de lactosérum). Une heure après, il fait un gros repas et reprend ensuite son plan d'alimentation normal. C'est là un exemple classique de programme de récupération postexercice pour un bodybuilder de 122,5 kg.
    5. LES BODYBUILDERS UTILISANT DES TECHNIQUES AVANCÉES, COMME LE TRAVAIL NÉGATIF LOURD ET LES REPS FORCÉES, DOIVENT INSISTER DAVANTAGE SUR l'APPORT EN SUCRES APRÈS LEURS SÉANCES.
    Les recherches indiquent que la resynthèse du glycogène musculaire est entravée par l'entraînement excentrique lourd; ceci est très probablement dû aux microtraumatismes infligés aux cellules musculaires et qui interfèrent avec le transport du glucose vers ces cellules. Si vos séances comprennent du travail négatif lourd, des reps forcées et des charges lourdes, il faut vous assurer de fournir à vos muscles des quantités adéquates de sucres à fort IG pour surmonter la dépression de la resynthèse du glycogène induite par l'atteinte musculaire. Votre apport devra aussi se situer dans la valeur haute de la fourchette des doses de renouvellement en sucres si vous vous entraînez à une intensité relativement élevée (en faisant des séries dégressives, ou jusqu'à épuisement, ou avec des temps de repos courts). Comme ce type de techniques d'entraînement vide rapidement les stocks de glycogène, vous devrez veiller à ingérer suffisamment de glucides pour qu'une resynthèse complète s'opère dans les muscles et le foie.
    6. PENSEZ À PRENDRE UNE PETITE QUANTITÉ DE SUCRE AVANT ET PENDANT UN ENTRAÎNEMENT POUR ÉVITER UN CATABOLISME TROP MARQUÉ ET POUR AMORCER LE PROCESSUS DE RÉCUPÉRATION.
    Avant votre séance, la prise d'une petite quantité de glucose et de fructose (10-20 g, associés à 10 g de protéines) pourrait stopper l'effondrement des concentrations de glucose sanguin et d'insuline pendant l'effort. Si les taux de sucre sanguin et d'insuline sont bas, il est beaucoup plus difficile de remettre l'anabolisme en route après la séance. Sachez que l'énergie pour vous entraîner vient essentiellement du glycogène stocké dans les muscles; certes, cet apport avant l'effort ne va pas donner à vos muscles beaucoup de carburant, mais il permettra d'équilibrer le niveau hormonal et de prévenir un catabolisme trop aigu. Il pourrait également être utile de prendre une boisson de récupération avant votre séance de musculation ou de cardio si elle va dépasser 60 minutes. De cette façon, vous amènerez un peu de sucre dans le sang ainsi que des nutriments dans les muscles et vous éviterez un catabolisme protéique exacerbé.
    La puissance de l'insuline
    La sécrétion insulinique est stimulée par l'augmentation du taux de sucre sanguin. Comme celui-ci est très finement régulé dans une fourchette étroite par le centre de contrôle du métabolisme, la moindre élévation de la glycémie agit sur le pancréas qui libère l'insuline: cette hormone va alors mettre en réserve l'excès de glucose dans le sang. Quand les stocks de glycogène hépatique et musculaire sont relativement pleins, ce glucose excédentaire dans le sang peut être mis de côté sous forme de graisse, d'où la mauvaise image de marque des sucres simples, potentialisateurs de l'insuline.
    Néanmoins, juste après un entraînement éprouvant, quand les stocks de glycogène sont épuisés et qu'ils réclament du glucose, la prise de sucre crée une situation de très fort anabolisme dans le corps. Libérée en réponse au glucose ingéré, l'insuline fait entrer le sucre dans les cellules musculaires à une vitesse étonnante afin de remplir de nouveau les muscles de glycogène. Beaucoup d'autres nutriments, dont les acides aminés, sont entraînés dans cet apport massif et finissent dans les cellules musculaires qui absorbent tout comme une éponge.
    En outre, la conversion du glucose en glycogène fait entrer l'eau dans les cellules musculaires; donc, en facilitant l'optimisation de la resynthèse du glycogène, on pousse les muscles jusqu'à leurs limites pour ce qui est des quantités que chacune de leurs cellules peut assimiler. Cet afflux de nutriments entraîne l'accroissement optimal du volume de la cellule musculaire qui se gonfle pour retenir le maximum de ces nutriments, d'où possibilité de stimulus anabolisant très poussé qui incite le muscle à grossir.
    Sucres simples ?
    Les sucres dits "simples" ne sont en réalité pas si simples que cela. La méthode élémentaire de classement des sucres en "simples" et "complexes" est peut-être adéquate pour les abonnés du canapé, mais pour le bodybuilder qui s'entraîne et suit un régime précis, elle constitue un système nettement trop sommaire. En fait, beaucoup de diététiciens et de spécialistes de l'entraînement considèrent les appellations "simples" et "complexes" comme dépassées. Bon nombre d'entre eux ont maintenant recours au système de l'IG (index glycémique) car il permet de prédire avec bien plus de précision ce que sera la réponse physiologique que l'on peut anticiper après l'ingestion d'aliments glucidiques particuliers.
    En gros, l'IG d'un aliment glucidique reflète la vitesse à laquelle il va être dégradé en sucre dans l'intestin. De nombreux sucres soi-disant "simples" ou "complexes" n'agissent pas tout à fait comme on l'aurait supposé en se basant sur la classification simpliste utilisée autrefois. Ainsi, les fruits, souvent répertoriés comme sucres simples, ont un IG relativement bas et tendent à ne pas élever la glycémie et le taux d'insuline aussi rapidement que les pommes de terre, pourtant classées dans les sucres complexes.
    La digestion et l'absorption sont des facteurs-clés dans la mesure de l'IG d'un aliment particulier. Il est donc important de comprendre que, quand on mange d'au-tres aliments avec ceux qui sont glucidiques, on modifie l'indice glycémique global du repas. Par exemple, manger des glucides à IG élevé en ajoutant davantage de fi-bres, de protéines et/ou de lipides aura tendance à ralentir la digestion et l'absorption des sucres: de ce fait, un tel repas n'aura qu'un effet modéré sur la concentration de sucre sanguin et d'insuline. C'est là une bonne chose le jour où l'on veut que ces deux concentrations soient stables. En revanche, le repas post-entraînement devra avoir un IG élevé si l'objectif est de reconstituer le stock glucidique de réserve et de prendre du muscle.


    Source : Mark Casselman - M&F

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    BodyB got a reaction from mordanlfilm in 6 règles pour bien utiliser le sucre   
    Devinette : quel est le nutriment le plus important pour les bodybuilders ? Au cas où vous auriez répondu les protéines, mes condoléances! Si restreindre l'apport en glucides et ingurgiter des tonnes de protéines maigres peut sembler une bonne idée, cette démarche ne vous mettra pas sur la voie rapide de l'hypertrophie musculaire pour obtenir le physique auquel vous aspirez. Le nutriment le plus important est le glucose, un sucre simple. Sans cet important élément régulateur du métabolisme, vos muscles ne pourraient pas atteindre leur potentiel de développement, quelle que soit la quantité de protéines que vous leur apportez. En fait, si le corps ne reçoit pas assez de glucose, il transformera les protéines des aliments et de vos muscles en glucose, provoquant un état catabolique peu réjouissant.
    Il est certain si vous consommez du sucre alimentaire aux mauvais moments et de façon excessive, vous n'arriverez jamais au sommet de votre forme. Pourtant, la démarche inverse, c'est-à-dire éviter le sucre comme la peste, est tout aussi néfaste. Si vous tenez vraiment à vous bâtir des muscles denses dont le galbe semble étirer la peau, vous devez apprendre à exploiter le potentiel de ce puissant nutriment anabolisant: dans cet article, nous vous montrons comment et quand l'utiliser (il ne s'agit pas ici uniquement du sucre de table ou saccharose) pour contrôler votre environnement hormonal et optimiser le développement musculaire. Appliquez dès aujourd'hui ces six règles simples et vous n'aurez jamais eu autant de masse, de force et de tonus avant vos entraînements !
    Potentiel postexercice
    Comme vous lisez régulièrement M&F, vous êtes sans doute au courant des propriétés anabolisantes puissantes de l'insuline. Après l'effort, la sécrétion insulinique stoppe la dégradation du tissu musculaire et des substrats énergétiques, et ramène l'équilibre hormonal du catabolisme vers l'anabolisme.
    Mieux vous comprendrez comment utiliser le sucre pour agir sur la sécrétion d'insuline, mieux vous serez à même de contrôler ce mécanisme. Espérons que vous savez au moins qu'après l'entraînement, le sucre est nécessaire pour endiguer au plus vite la phase de catabolisme dans laquelle on se trouve. Mais (et c'est un grand mais), il faut fournir au corps assez de sucre pour causer une montée brusque de l'insuline, satisfaire les besoins du foie en glycogène et saturer complètement les muscles en glycogène. (Le glycogène est la forme de stockage du glucose dans l'organisme). Une barre protéinée pauvre en glucides, prise après votre séance, ne fera pas du tout l'affaire. Comme l'affirme Craig Titus, pro IFBB: "Cette notion de régime hypoglucidique est aberrante! Pour prendre du muscle, il faut des sucres et on doit en faire le plein après l'entraînement."
    Remplir vos muscles de sucre après l'effort ne vous fera pas prendre de graisse et ne voilera pas votre définition musculaire car votre corps sera trop occupé à absorber tout ce glucose pour le mettre en réserve sous forme de glycogène et l'utiliser comme carburant destiné à faire démarrer la synthèse des protéines. C'est systématiquement que Craig sature ses muscles de sucre après ses séances, conformément à un plan élaboré par un autre pro IFBB, Milos Sarcev, et il affirme que "ses muscles n'ont jamais été aussi gros et aussi denses." Pour que votre métabolisme tourne à plein régime, il faut l'alimenter en sucre et récupérer après chaque entraînement. Encore une excellente raison d'être bodybuilder !
    Mettre l'anabolisme en route
    Avant de vous donner le feu vert pour vous mettre à recouvrir de sucre, de sirop et de miel tout ce qui est dans votre assiette et ainsi, faire exploser votre taux d'insuline, sachez qu'il y a des règles à observer: il faut que tout soit fait au bon moment.
    1. PRIVILÉGIEZ LES SUCRES DE FORT INDEX GLYCÉMIQUE DANS LA PHASE DE RÉCUPÉRATION POSTEXERCICE.
    Les recherches indiquent que, pour favoriser la resynthèse du glycogène, les sucres de fort IG (index glycémique) l'emportent nettement sur une quantité équivalente de sucres de faible IG. (Sur l'échelle des IG, où le glucose a la valeur de 100, on trouve, par ex.: Gatorade: 78; flocons d'avoine: 84, et Cheerios: 83). Néanmoins, vous avez tout intérêt à vous en tenir à des préparations liquides conçues spécifiquement pour la récupération après l'effort: elles sont riches en sucres consistant essentiellement en glucose, saccharose ou dextrose, peu de protéines et très peu de lipides. Attention à ne pas prendre des barres ou des poudres riches en protéines et pauvres en sucres. En ingérant plus de protéines que de glucides, vous risquez de stimuler la production de glucagon, créant ainsi un environnement hormonal qui ne sera guère propice à un remplacement optimal du glycogène. Visez un ratio glucides à fort IG/protéines d'environ 3:1.
    2. SI VOUS POUVEZ CHOISIR DES SUCRES PARTICULIERS (PLUTÔT QUE DE MANGER DES ALIMENTS), PRENEZ EN PRIORITÉ DU GLUCOSE OU DU DEXTROSE.
    Ce sont des monosaccharides, c'est-à-dire que comme ils ne peuvent pas être dégradés en éléments plus simples, ils sont très vite digérés et passent rapidement dans le sang: à ce titre, ils sont parfaits pour renflouer les réserves de glycogène et faire grimper l'insuline.
    Autre monosaccharide présent dans le miel et les fruits, le fructose, chimiquement semblable au glucose, mais ayant une structure différente. Il doit d'abord être métabolisé par le foie avant de pouvoir être absorbé par les muscles, ce qui en fait une excellente source de sucres pour restaurer le glycogène. Le fructose à lui seul ne serait pas ce qu'il y a de mieux pour renouveler les stocks de glycogène musculaire ou potentialiser l'insuline; par contre, un mélange de glucose et de fructose est très efficace. (NB: le saccharose, sucre courant alimentaire, est un disaccharide composé de glucose et de fructose).
    3. FAITES-LE, DE FAÇON SYSTÉMATIQUE, APRÈS CHAQUE SÉANCE D'ENTRAÎNEMENT.
    Même si vous tenez à suivre à tout prix un régime hypoglucidique, ne réduisez pas les sucres dans les repas de récupération post-entraînement, au risque de voir votre organisme se mettre à puiser dans les protéines musculaires pour y trouver son carburant! Si vous ne renflouez pas complètement les stocks de glycogène après chaque séance, vos muscles ne se développeront jamais jusqu'au maximum de leur potentiel. L'appauvrissement des réserves de glycogène vous
    obligera à réduire l'intensité et le volume d'entraînement des séances suivantes, limitant alors les possibilités de surcharger vos muscles. En raison de la perte progressive d'eau et de glycogène des cellules musculaires en état de déplétion, vos muscles n'auront plus leur densité: si vous souhaitez les développer jusqu'à leurs limites, au sens propre comme au sens figuré, il importe de tirer le meilleur parti de cette fenêtre métabolique pour amorcer l'anabolisme immédiatement après chaque séance.
    4. LA QUANTITÉ DE SUCRE REQUISE APRÈS VOTRE SÉANCE DÉPEND DE L'INTENSITÉ, DE LA DURÉE ET DU TYPE D'ENTRAÎNEMENT QUE VOUS AUREZ RÉALISÉ.
    La plupart de ceux qui pratiquent la musculation de loisir à une intensité relativement élevée pendant 60-80 minutes devront consommer environ 0,88 g à 1,76 g de glucides à IG élevé par kilo de poids: cela
    correspond à 80-160 g d'hydrates de carbone pour un athlète de 91 kg. (Cela veut dire que vous prendrez, en gros, entre 25 et 50 g de protéines, sur la base du ratio 3:1 mentionné plus haut). Craig prend 100 g de dextrose avec 30 g de whey (plus 10 g de créatine et 10 g de glutamine) dès qu'il a reposé ses charges à la fin de la dernière série. Quinze minutes plus tard, il avale encore 50 g de dextrose et 30 g de whey (protéine de lactosérum). Une heure après, il fait un gros repas et reprend ensuite son plan d'alimentation normal. C'est là un exemple classique de programme de récupération postexercice pour un bodybuilder de 122,5 kg.
    5. LES BODYBUILDERS UTILISANT DES TECHNIQUES AVANCÉES, COMME LE TRAVAIL NÉGATIF LOURD ET LES REPS FORCÉES, DOIVENT INSISTER DAVANTAGE SUR l'APPORT EN SUCRES APRÈS LEURS SÉANCES.
    Les recherches indiquent que la resynthèse du glycogène musculaire est entravée par l'entraînement excentrique lourd; ceci est très probablement dû aux microtraumatismes infligés aux cellules musculaires et qui interfèrent avec le transport du glucose vers ces cellules. Si vos séances comprennent du travail négatif lourd, des reps forcées et des charges lourdes, il faut vous assurer de fournir à vos muscles des quantités adéquates de sucres à fort IG pour surmonter la dépression de la resynthèse du glycogène induite par l'atteinte musculaire. Votre apport devra aussi se situer dans la valeur haute de la fourchette des doses de renouvellement en sucres si vous vous entraînez à une intensité relativement élevée (en faisant des séries dégressives, ou jusqu'à épuisement, ou avec des temps de repos courts). Comme ce type de techniques d'entraînement vide rapidement les stocks de glycogène, vous devrez veiller à ingérer suffisamment de glucides pour qu'une resynthèse complète s'opère dans les muscles et le foie.
    6. PENSEZ À PRENDRE UNE PETITE QUANTITÉ DE SUCRE AVANT ET PENDANT UN ENTRAÎNEMENT POUR ÉVITER UN CATABOLISME TROP MARQUÉ ET POUR AMORCER LE PROCESSUS DE RÉCUPÉRATION.
    Avant votre séance, la prise d'une petite quantité de glucose et de fructose (10-20 g, associés à 10 g de protéines) pourrait stopper l'effondrement des concentrations de glucose sanguin et d'insuline pendant l'effort. Si les taux de sucre sanguin et d'insuline sont bas, il est beaucoup plus difficile de remettre l'anabolisme en route après la séance. Sachez que l'énergie pour vous entraîner vient essentiellement du glycogène stocké dans les muscles; certes, cet apport avant l'effort ne va pas donner à vos muscles beaucoup de carburant, mais il permettra d'équilibrer le niveau hormonal et de prévenir un catabolisme trop aigu. Il pourrait également être utile de prendre une boisson de récupération avant votre séance de musculation ou de cardio si elle va dépasser 60 minutes. De cette façon, vous amènerez un peu de sucre dans le sang ainsi que des nutriments dans les muscles et vous éviterez un catabolisme protéique exacerbé.
    La puissance de l'insuline
    La sécrétion insulinique est stimulée par l'augmentation du taux de sucre sanguin. Comme celui-ci est très finement régulé dans une fourchette étroite par le centre de contrôle du métabolisme, la moindre élévation de la glycémie agit sur le pancréas qui libère l'insuline: cette hormone va alors mettre en réserve l'excès de glucose dans le sang. Quand les stocks de glycogène hépatique et musculaire sont relativement pleins, ce glucose excédentaire dans le sang peut être mis de côté sous forme de graisse, d'où la mauvaise image de marque des sucres simples, potentialisateurs de l'insuline.
    Néanmoins, juste après un entraînement éprouvant, quand les stocks de glycogène sont épuisés et qu'ils réclament du glucose, la prise de sucre crée une situation de très fort anabolisme dans le corps. Libérée en réponse au glucose ingéré, l'insuline fait entrer le sucre dans les cellules musculaires à une vitesse étonnante afin de remplir de nouveau les muscles de glycogène. Beaucoup d'autres nutriments, dont les acides aminés, sont entraînés dans cet apport massif et finissent dans les cellules musculaires qui absorbent tout comme une éponge.
    En outre, la conversion du glucose en glycogène fait entrer l'eau dans les cellules musculaires; donc, en facilitant l'optimisation de la resynthèse du glycogène, on pousse les muscles jusqu'à leurs limites pour ce qui est des quantités que chacune de leurs cellules peut assimiler. Cet afflux de nutriments entraîne l'accroissement optimal du volume de la cellule musculaire qui se gonfle pour retenir le maximum de ces nutriments, d'où possibilité de stimulus anabolisant très poussé qui incite le muscle à grossir.
    Sucres simples ?
    Les sucres dits "simples" ne sont en réalité pas si simples que cela. La méthode élémentaire de classement des sucres en "simples" et "complexes" est peut-être adéquate pour les abonnés du canapé, mais pour le bodybuilder qui s'entraîne et suit un régime précis, elle constitue un système nettement trop sommaire. En fait, beaucoup de diététiciens et de spécialistes de l'entraînement considèrent les appellations "simples" et "complexes" comme dépassées. Bon nombre d'entre eux ont maintenant recours au système de l'IG (index glycémique) car il permet de prédire avec bien plus de précision ce que sera la réponse physiologique que l'on peut anticiper après l'ingestion d'aliments glucidiques particuliers.
    En gros, l'IG d'un aliment glucidique reflète la vitesse à laquelle il va être dégradé en sucre dans l'intestin. De nombreux sucres soi-disant "simples" ou "complexes" n'agissent pas tout à fait comme on l'aurait supposé en se basant sur la classification simpliste utilisée autrefois. Ainsi, les fruits, souvent répertoriés comme sucres simples, ont un IG relativement bas et tendent à ne pas élever la glycémie et le taux d'insuline aussi rapidement que les pommes de terre, pourtant classées dans les sucres complexes.
    La digestion et l'absorption sont des facteurs-clés dans la mesure de l'IG d'un aliment particulier. Il est donc important de comprendre que, quand on mange d'au-tres aliments avec ceux qui sont glucidiques, on modifie l'indice glycémique global du repas. Par exemple, manger des glucides à IG élevé en ajoutant davantage de fi-bres, de protéines et/ou de lipides aura tendance à ralentir la digestion et l'absorption des sucres: de ce fait, un tel repas n'aura qu'un effet modéré sur la concentration de sucre sanguin et d'insuline. C'est là une bonne chose le jour où l'on veut que ces deux concentrations soient stables. En revanche, le repas post-entraînement devra avoir un IG élevé si l'objectif est de reconstituer le stock glucidique de réserve et de prendre du muscle.


    Source : Mark Casselman - M&F

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    BodyB got a reaction from Maestro in 6 règles pour bien utiliser le sucre   
    Devinette : quel est le nutriment le plus important pour les bodybuilders ? Au cas où vous auriez répondu les protéines, mes condoléances! Si restreindre l'apport en glucides et ingurgiter des tonnes de protéines maigres peut sembler une bonne idée, cette démarche ne vous mettra pas sur la voie rapide de l'hypertrophie musculaire pour obtenir le physique auquel vous aspirez. Le nutriment le plus important est le glucose, un sucre simple. Sans cet important élément régulateur du métabolisme, vos muscles ne pourraient pas atteindre leur potentiel de développement, quelle que soit la quantité de protéines que vous leur apportez. En fait, si le corps ne reçoit pas assez de glucose, il transformera les protéines des aliments et de vos muscles en glucose, provoquant un état catabolique peu réjouissant.
    Il est certain si vous consommez du sucre alimentaire aux mauvais moments et de façon excessive, vous n'arriverez jamais au sommet de votre forme. Pourtant, la démarche inverse, c'est-à-dire éviter le sucre comme la peste, est tout aussi néfaste. Si vous tenez vraiment à vous bâtir des muscles denses dont le galbe semble étirer la peau, vous devez apprendre à exploiter le potentiel de ce puissant nutriment anabolisant: dans cet article, nous vous montrons comment et quand l'utiliser (il ne s'agit pas ici uniquement du sucre de table ou saccharose) pour contrôler votre environnement hormonal et optimiser le développement musculaire. Appliquez dès aujourd'hui ces six règles simples et vous n'aurez jamais eu autant de masse, de force et de tonus avant vos entraînements !
    Potentiel postexercice
    Comme vous lisez régulièrement M&F, vous êtes sans doute au courant des propriétés anabolisantes puissantes de l'insuline. Après l'effort, la sécrétion insulinique stoppe la dégradation du tissu musculaire et des substrats énergétiques, et ramène l'équilibre hormonal du catabolisme vers l'anabolisme.
    Mieux vous comprendrez comment utiliser le sucre pour agir sur la sécrétion d'insuline, mieux vous serez à même de contrôler ce mécanisme. Espérons que vous savez au moins qu'après l'entraînement, le sucre est nécessaire pour endiguer au plus vite la phase de catabolisme dans laquelle on se trouve. Mais (et c'est un grand mais), il faut fournir au corps assez de sucre pour causer une montée brusque de l'insuline, satisfaire les besoins du foie en glycogène et saturer complètement les muscles en glycogène. (Le glycogène est la forme de stockage du glucose dans l'organisme). Une barre protéinée pauvre en glucides, prise après votre séance, ne fera pas du tout l'affaire. Comme l'affirme Craig Titus, pro IFBB: "Cette notion de régime hypoglucidique est aberrante! Pour prendre du muscle, il faut des sucres et on doit en faire le plein après l'entraînement."
    Remplir vos muscles de sucre après l'effort ne vous fera pas prendre de graisse et ne voilera pas votre définition musculaire car votre corps sera trop occupé à absorber tout ce glucose pour le mettre en réserve sous forme de glycogène et l'utiliser comme carburant destiné à faire démarrer la synthèse des protéines. C'est systématiquement que Craig sature ses muscles de sucre après ses séances, conformément à un plan élaboré par un autre pro IFBB, Milos Sarcev, et il affirme que "ses muscles n'ont jamais été aussi gros et aussi denses." Pour que votre métabolisme tourne à plein régime, il faut l'alimenter en sucre et récupérer après chaque entraînement. Encore une excellente raison d'être bodybuilder !
    Mettre l'anabolisme en route
    Avant de vous donner le feu vert pour vous mettre à recouvrir de sucre, de sirop et de miel tout ce qui est dans votre assiette et ainsi, faire exploser votre taux d'insuline, sachez qu'il y a des règles à observer: il faut que tout soit fait au bon moment.
    1. PRIVILÉGIEZ LES SUCRES DE FORT INDEX GLYCÉMIQUE DANS LA PHASE DE RÉCUPÉRATION POSTEXERCICE.
    Les recherches indiquent que, pour favoriser la resynthèse du glycogène, les sucres de fort IG (index glycémique) l'emportent nettement sur une quantité équivalente de sucres de faible IG. (Sur l'échelle des IG, où le glucose a la valeur de 100, on trouve, par ex.: Gatorade: 78; flocons d'avoine: 84, et Cheerios: 83). Néanmoins, vous avez tout intérêt à vous en tenir à des préparations liquides conçues spécifiquement pour la récupération après l'effort: elles sont riches en sucres consistant essentiellement en glucose, saccharose ou dextrose, peu de protéines et très peu de lipides. Attention à ne pas prendre des barres ou des poudres riches en protéines et pauvres en sucres. En ingérant plus de protéines que de glucides, vous risquez de stimuler la production de glucagon, créant ainsi un environnement hormonal qui ne sera guère propice à un remplacement optimal du glycogène. Visez un ratio glucides à fort IG/protéines d'environ 3:1.
    2. SI VOUS POUVEZ CHOISIR DES SUCRES PARTICULIERS (PLUTÔT QUE DE MANGER DES ALIMENTS), PRENEZ EN PRIORITÉ DU GLUCOSE OU DU DEXTROSE.
    Ce sont des monosaccharides, c'est-à-dire que comme ils ne peuvent pas être dégradés en éléments plus simples, ils sont très vite digérés et passent rapidement dans le sang: à ce titre, ils sont parfaits pour renflouer les réserves de glycogène et faire grimper l'insuline.
    Autre monosaccharide présent dans le miel et les fruits, le fructose, chimiquement semblable au glucose, mais ayant une structure différente. Il doit d'abord être métabolisé par le foie avant de pouvoir être absorbé par les muscles, ce qui en fait une excellente source de sucres pour restaurer le glycogène. Le fructose à lui seul ne serait pas ce qu'il y a de mieux pour renouveler les stocks de glycogène musculaire ou potentialiser l'insuline; par contre, un mélange de glucose et de fructose est très efficace. (NB: le saccharose, sucre courant alimentaire, est un disaccharide composé de glucose et de fructose).
    3. FAITES-LE, DE FAÇON SYSTÉMATIQUE, APRÈS CHAQUE SÉANCE D'ENTRAÎNEMENT.
    Même si vous tenez à suivre à tout prix un régime hypoglucidique, ne réduisez pas les sucres dans les repas de récupération post-entraînement, au risque de voir votre organisme se mettre à puiser dans les protéines musculaires pour y trouver son carburant! Si vous ne renflouez pas complètement les stocks de glycogène après chaque séance, vos muscles ne se développeront jamais jusqu'au maximum de leur potentiel. L'appauvrissement des réserves de glycogène vous
    obligera à réduire l'intensité et le volume d'entraînement des séances suivantes, limitant alors les possibilités de surcharger vos muscles. En raison de la perte progressive d'eau et de glycogène des cellules musculaires en état de déplétion, vos muscles n'auront plus leur densité: si vous souhaitez les développer jusqu'à leurs limites, au sens propre comme au sens figuré, il importe de tirer le meilleur parti de cette fenêtre métabolique pour amorcer l'anabolisme immédiatement après chaque séance.
    4. LA QUANTITÉ DE SUCRE REQUISE APRÈS VOTRE SÉANCE DÉPEND DE L'INTENSITÉ, DE LA DURÉE ET DU TYPE D'ENTRAÎNEMENT QUE VOUS AUREZ RÉALISÉ.
    La plupart de ceux qui pratiquent la musculation de loisir à une intensité relativement élevée pendant 60-80 minutes devront consommer environ 0,88 g à 1,76 g de glucides à IG élevé par kilo de poids: cela
    correspond à 80-160 g d'hydrates de carbone pour un athlète de 91 kg. (Cela veut dire que vous prendrez, en gros, entre 25 et 50 g de protéines, sur la base du ratio 3:1 mentionné plus haut). Craig prend 100 g de dextrose avec 30 g de whey (plus 10 g de créatine et 10 g de glutamine) dès qu'il a reposé ses charges à la fin de la dernière série. Quinze minutes plus tard, il avale encore 50 g de dextrose et 30 g de whey (protéine de lactosérum). Une heure après, il fait un gros repas et reprend ensuite son plan d'alimentation normal. C'est là un exemple classique de programme de récupération postexercice pour un bodybuilder de 122,5 kg.
    5. LES BODYBUILDERS UTILISANT DES TECHNIQUES AVANCÉES, COMME LE TRAVAIL NÉGATIF LOURD ET LES REPS FORCÉES, DOIVENT INSISTER DAVANTAGE SUR l'APPORT EN SUCRES APRÈS LEURS SÉANCES.
    Les recherches indiquent que la resynthèse du glycogène musculaire est entravée par l'entraînement excentrique lourd; ceci est très probablement dû aux microtraumatismes infligés aux cellules musculaires et qui interfèrent avec le transport du glucose vers ces cellules. Si vos séances comprennent du travail négatif lourd, des reps forcées et des charges lourdes, il faut vous assurer de fournir à vos muscles des quantités adéquates de sucres à fort IG pour surmonter la dépression de la resynthèse du glycogène induite par l'atteinte musculaire. Votre apport devra aussi se situer dans la valeur haute de la fourchette des doses de renouvellement en sucres si vous vous entraînez à une intensité relativement élevée (en faisant des séries dégressives, ou jusqu'à épuisement, ou avec des temps de repos courts). Comme ce type de techniques d'entraînement vide rapidement les stocks de glycogène, vous devrez veiller à ingérer suffisamment de glucides pour qu'une resynthèse complète s'opère dans les muscles et le foie.
    6. PENSEZ À PRENDRE UNE PETITE QUANTITÉ DE SUCRE AVANT ET PENDANT UN ENTRAÎNEMENT POUR ÉVITER UN CATABOLISME TROP MARQUÉ ET POUR AMORCER LE PROCESSUS DE RÉCUPÉRATION.
    Avant votre séance, la prise d'une petite quantité de glucose et de fructose (10-20 g, associés à 10 g de protéines) pourrait stopper l'effondrement des concentrations de glucose sanguin et d'insuline pendant l'effort. Si les taux de sucre sanguin et d'insuline sont bas, il est beaucoup plus difficile de remettre l'anabolisme en route après la séance. Sachez que l'énergie pour vous entraîner vient essentiellement du glycogène stocké dans les muscles; certes, cet apport avant l'effort ne va pas donner à vos muscles beaucoup de carburant, mais il permettra d'équilibrer le niveau hormonal et de prévenir un catabolisme trop aigu. Il pourrait également être utile de prendre une boisson de récupération avant votre séance de musculation ou de cardio si elle va dépasser 60 minutes. De cette façon, vous amènerez un peu de sucre dans le sang ainsi que des nutriments dans les muscles et vous éviterez un catabolisme protéique exacerbé.
    La puissance de l'insuline
    La sécrétion insulinique est stimulée par l'augmentation du taux de sucre sanguin. Comme celui-ci est très finement régulé dans une fourchette étroite par le centre de contrôle du métabolisme, la moindre élévation de la glycémie agit sur le pancréas qui libère l'insuline: cette hormone va alors mettre en réserve l'excès de glucose dans le sang. Quand les stocks de glycogène hépatique et musculaire sont relativement pleins, ce glucose excédentaire dans le sang peut être mis de côté sous forme de graisse, d'où la mauvaise image de marque des sucres simples, potentialisateurs de l'insuline.
    Néanmoins, juste après un entraînement éprouvant, quand les stocks de glycogène sont épuisés et qu'ils réclament du glucose, la prise de sucre crée une situation de très fort anabolisme dans le corps. Libérée en réponse au glucose ingéré, l'insuline fait entrer le sucre dans les cellules musculaires à une vitesse étonnante afin de remplir de nouveau les muscles de glycogène. Beaucoup d'autres nutriments, dont les acides aminés, sont entraînés dans cet apport massif et finissent dans les cellules musculaires qui absorbent tout comme une éponge.
    En outre, la conversion du glucose en glycogène fait entrer l'eau dans les cellules musculaires; donc, en facilitant l'optimisation de la resynthèse du glycogène, on pousse les muscles jusqu'à leurs limites pour ce qui est des quantités que chacune de leurs cellules peut assimiler. Cet afflux de nutriments entraîne l'accroissement optimal du volume de la cellule musculaire qui se gonfle pour retenir le maximum de ces nutriments, d'où possibilité de stimulus anabolisant très poussé qui incite le muscle à grossir.
    Sucres simples ?
    Les sucres dits "simples" ne sont en réalité pas si simples que cela. La méthode élémentaire de classement des sucres en "simples" et "complexes" est peut-être adéquate pour les abonnés du canapé, mais pour le bodybuilder qui s'entraîne et suit un régime précis, elle constitue un système nettement trop sommaire. En fait, beaucoup de diététiciens et de spécialistes de l'entraînement considèrent les appellations "simples" et "complexes" comme dépassées. Bon nombre d'entre eux ont maintenant recours au système de l'IG (index glycémique) car il permet de prédire avec bien plus de précision ce que sera la réponse physiologique que l'on peut anticiper après l'ingestion d'aliments glucidiques particuliers.
    En gros, l'IG d'un aliment glucidique reflète la vitesse à laquelle il va être dégradé en sucre dans l'intestin. De nombreux sucres soi-disant "simples" ou "complexes" n'agissent pas tout à fait comme on l'aurait supposé en se basant sur la classification simpliste utilisée autrefois. Ainsi, les fruits, souvent répertoriés comme sucres simples, ont un IG relativement bas et tendent à ne pas élever la glycémie et le taux d'insuline aussi rapidement que les pommes de terre, pourtant classées dans les sucres complexes.
    La digestion et l'absorption sont des facteurs-clés dans la mesure de l'IG d'un aliment particulier. Il est donc important de comprendre que, quand on mange d'au-tres aliments avec ceux qui sont glucidiques, on modifie l'indice glycémique global du repas. Par exemple, manger des glucides à IG élevé en ajoutant davantage de fi-bres, de protéines et/ou de lipides aura tendance à ralentir la digestion et l'absorption des sucres: de ce fait, un tel repas n'aura qu'un effet modéré sur la concentration de sucre sanguin et d'insuline. C'est là une bonne chose le jour où l'on veut que ces deux concentrations soient stables. En revanche, le repas post-entraînement devra avoir un IG élevé si l'objectif est de reconstituer le stock glucidique de réserve et de prendre du muscle.


    Source : Mark Casselman - M&F

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    BodyB got a reaction from FLEX in 6 règles pour bien utiliser le sucre   
    Devinette : quel est le nutriment le plus important pour les bodybuilders ? Au cas où vous auriez répondu les protéines, mes condoléances! Si restreindre l'apport en glucides et ingurgiter des tonnes de protéines maigres peut sembler une bonne idée, cette démarche ne vous mettra pas sur la voie rapide de l'hypertrophie musculaire pour obtenir le physique auquel vous aspirez. Le nutriment le plus important est le glucose, un sucre simple. Sans cet important élément régulateur du métabolisme, vos muscles ne pourraient pas atteindre leur potentiel de développement, quelle que soit la quantité de protéines que vous leur apportez. En fait, si le corps ne reçoit pas assez de glucose, il transformera les protéines des aliments et de vos muscles en glucose, provoquant un état catabolique peu réjouissant.
    Il est certain si vous consommez du sucre alimentaire aux mauvais moments et de façon excessive, vous n'arriverez jamais au sommet de votre forme. Pourtant, la démarche inverse, c'est-à-dire éviter le sucre comme la peste, est tout aussi néfaste. Si vous tenez vraiment à vous bâtir des muscles denses dont le galbe semble étirer la peau, vous devez apprendre à exploiter le potentiel de ce puissant nutriment anabolisant: dans cet article, nous vous montrons comment et quand l'utiliser (il ne s'agit pas ici uniquement du sucre de table ou saccharose) pour contrôler votre environnement hormonal et optimiser le développement musculaire. Appliquez dès aujourd'hui ces six règles simples et vous n'aurez jamais eu autant de masse, de force et de tonus avant vos entraînements !
    Potentiel postexercice
    Comme vous lisez régulièrement M&F, vous êtes sans doute au courant des propriétés anabolisantes puissantes de l'insuline. Après l'effort, la sécrétion insulinique stoppe la dégradation du tissu musculaire et des substrats énergétiques, et ramène l'équilibre hormonal du catabolisme vers l'anabolisme.
    Mieux vous comprendrez comment utiliser le sucre pour agir sur la sécrétion d'insuline, mieux vous serez à même de contrôler ce mécanisme. Espérons que vous savez au moins qu'après l'entraînement, le sucre est nécessaire pour endiguer au plus vite la phase de catabolisme dans laquelle on se trouve. Mais (et c'est un grand mais), il faut fournir au corps assez de sucre pour causer une montée brusque de l'insuline, satisfaire les besoins du foie en glycogène et saturer complètement les muscles en glycogène. (Le glycogène est la forme de stockage du glucose dans l'organisme). Une barre protéinée pauvre en glucides, prise après votre séance, ne fera pas du tout l'affaire. Comme l'affirme Craig Titus, pro IFBB: "Cette notion de régime hypoglucidique est aberrante! Pour prendre du muscle, il faut des sucres et on doit en faire le plein après l'entraînement."
    Remplir vos muscles de sucre après l'effort ne vous fera pas prendre de graisse et ne voilera pas votre définition musculaire car votre corps sera trop occupé à absorber tout ce glucose pour le mettre en réserve sous forme de glycogène et l'utiliser comme carburant destiné à faire démarrer la synthèse des protéines. C'est systématiquement que Craig sature ses muscles de sucre après ses séances, conformément à un plan élaboré par un autre pro IFBB, Milos Sarcev, et il affirme que "ses muscles n'ont jamais été aussi gros et aussi denses." Pour que votre métabolisme tourne à plein régime, il faut l'alimenter en sucre et récupérer après chaque entraînement. Encore une excellente raison d'être bodybuilder !
    Mettre l'anabolisme en route
    Avant de vous donner le feu vert pour vous mettre à recouvrir de sucre, de sirop et de miel tout ce qui est dans votre assiette et ainsi, faire exploser votre taux d'insuline, sachez qu'il y a des règles à observer: il faut que tout soit fait au bon moment.
    1. PRIVILÉGIEZ LES SUCRES DE FORT INDEX GLYCÉMIQUE DANS LA PHASE DE RÉCUPÉRATION POSTEXERCICE.
    Les recherches indiquent que, pour favoriser la resynthèse du glycogène, les sucres de fort IG (index glycémique) l'emportent nettement sur une quantité équivalente de sucres de faible IG. (Sur l'échelle des IG, où le glucose a la valeur de 100, on trouve, par ex.: Gatorade: 78; flocons d'avoine: 84, et Cheerios: 83). Néanmoins, vous avez tout intérêt à vous en tenir à des préparations liquides conçues spécifiquement pour la récupération après l'effort: elles sont riches en sucres consistant essentiellement en glucose, saccharose ou dextrose, peu de protéines et très peu de lipides. Attention à ne pas prendre des barres ou des poudres riches en protéines et pauvres en sucres. En ingérant plus de protéines que de glucides, vous risquez de stimuler la production de glucagon, créant ainsi un environnement hormonal qui ne sera guère propice à un remplacement optimal du glycogène. Visez un ratio glucides à fort IG/protéines d'environ 3:1.
    2. SI VOUS POUVEZ CHOISIR DES SUCRES PARTICULIERS (PLUTÔT QUE DE MANGER DES ALIMENTS), PRENEZ EN PRIORITÉ DU GLUCOSE OU DU DEXTROSE.
    Ce sont des monosaccharides, c'est-à-dire que comme ils ne peuvent pas être dégradés en éléments plus simples, ils sont très vite digérés et passent rapidement dans le sang: à ce titre, ils sont parfaits pour renflouer les réserves de glycogène et faire grimper l'insuline.
    Autre monosaccharide présent dans le miel et les fruits, le fructose, chimiquement semblable au glucose, mais ayant une structure différente. Il doit d'abord être métabolisé par le foie avant de pouvoir être absorbé par les muscles, ce qui en fait une excellente source de sucres pour restaurer le glycogène. Le fructose à lui seul ne serait pas ce qu'il y a de mieux pour renouveler les stocks de glycogène musculaire ou potentialiser l'insuline; par contre, un mélange de glucose et de fructose est très efficace. (NB: le saccharose, sucre courant alimentaire, est un disaccharide composé de glucose et de fructose).
    3. FAITES-LE, DE FAÇON SYSTÉMATIQUE, APRÈS CHAQUE SÉANCE D'ENTRAÎNEMENT.
    Même si vous tenez à suivre à tout prix un régime hypoglucidique, ne réduisez pas les sucres dans les repas de récupération post-entraînement, au risque de voir votre organisme se mettre à puiser dans les protéines musculaires pour y trouver son carburant! Si vous ne renflouez pas complètement les stocks de glycogène après chaque séance, vos muscles ne se développeront jamais jusqu'au maximum de leur potentiel. L'appauvrissement des réserves de glycogène vous
    obligera à réduire l'intensité et le volume d'entraînement des séances suivantes, limitant alors les possibilités de surcharger vos muscles. En raison de la perte progressive d'eau et de glycogène des cellules musculaires en état de déplétion, vos muscles n'auront plus leur densité: si vous souhaitez les développer jusqu'à leurs limites, au sens propre comme au sens figuré, il importe de tirer le meilleur parti de cette fenêtre métabolique pour amorcer l'anabolisme immédiatement après chaque séance.
    4. LA QUANTITÉ DE SUCRE REQUISE APRÈS VOTRE SÉANCE DÉPEND DE L'INTENSITÉ, DE LA DURÉE ET DU TYPE D'ENTRAÎNEMENT QUE VOUS AUREZ RÉALISÉ.
    La plupart de ceux qui pratiquent la musculation de loisir à une intensité relativement élevée pendant 60-80 minutes devront consommer environ 0,88 g à 1,76 g de glucides à IG élevé par kilo de poids: cela
    correspond à 80-160 g d'hydrates de carbone pour un athlète de 91 kg. (Cela veut dire que vous prendrez, en gros, entre 25 et 50 g de protéines, sur la base du ratio 3:1 mentionné plus haut). Craig prend 100 g de dextrose avec 30 g de whey (plus 10 g de créatine et 10 g de glutamine) dès qu'il a reposé ses charges à la fin de la dernière série. Quinze minutes plus tard, il avale encore 50 g de dextrose et 30 g de whey (protéine de lactosérum). Une heure après, il fait un gros repas et reprend ensuite son plan d'alimentation normal. C'est là un exemple classique de programme de récupération postexercice pour un bodybuilder de 122,5 kg.
    5. LES BODYBUILDERS UTILISANT DES TECHNIQUES AVANCÉES, COMME LE TRAVAIL NÉGATIF LOURD ET LES REPS FORCÉES, DOIVENT INSISTER DAVANTAGE SUR l'APPORT EN SUCRES APRÈS LEURS SÉANCES.
    Les recherches indiquent que la resynthèse du glycogène musculaire est entravée par l'entraînement excentrique lourd; ceci est très probablement dû aux microtraumatismes infligés aux cellules musculaires et qui interfèrent avec le transport du glucose vers ces cellules. Si vos séances comprennent du travail négatif lourd, des reps forcées et des charges lourdes, il faut vous assurer de fournir à vos muscles des quantités adéquates de sucres à fort IG pour surmonter la dépression de la resynthèse du glycogène induite par l'atteinte musculaire. Votre apport devra aussi se situer dans la valeur haute de la fourchette des doses de renouvellement en sucres si vous vous entraînez à une intensité relativement élevée (en faisant des séries dégressives, ou jusqu'à épuisement, ou avec des temps de repos courts). Comme ce type de techniques d'entraînement vide rapidement les stocks de glycogène, vous devrez veiller à ingérer suffisamment de glucides pour qu'une resynthèse complète s'opère dans les muscles et le foie.
    6. PENSEZ À PRENDRE UNE PETITE QUANTITÉ DE SUCRE AVANT ET PENDANT UN ENTRAÎNEMENT POUR ÉVITER UN CATABOLISME TROP MARQUÉ ET POUR AMORCER LE PROCESSUS DE RÉCUPÉRATION.
    Avant votre séance, la prise d'une petite quantité de glucose et de fructose (10-20 g, associés à 10 g de protéines) pourrait stopper l'effondrement des concentrations de glucose sanguin et d'insuline pendant l'effort. Si les taux de sucre sanguin et d'insuline sont bas, il est beaucoup plus difficile de remettre l'anabolisme en route après la séance. Sachez que l'énergie pour vous entraîner vient essentiellement du glycogène stocké dans les muscles; certes, cet apport avant l'effort ne va pas donner à vos muscles beaucoup de carburant, mais il permettra d'équilibrer le niveau hormonal et de prévenir un catabolisme trop aigu. Il pourrait également être utile de prendre une boisson de récupération avant votre séance de musculation ou de cardio si elle va dépasser 60 minutes. De cette façon, vous amènerez un peu de sucre dans le sang ainsi que des nutriments dans les muscles et vous éviterez un catabolisme protéique exacerbé.
    La puissance de l'insuline
    La sécrétion insulinique est stimulée par l'augmentation du taux de sucre sanguin. Comme celui-ci est très finement régulé dans une fourchette étroite par le centre de contrôle du métabolisme, la moindre élévation de la glycémie agit sur le pancréas qui libère l'insuline: cette hormone va alors mettre en réserve l'excès de glucose dans le sang. Quand les stocks de glycogène hépatique et musculaire sont relativement pleins, ce glucose excédentaire dans le sang peut être mis de côté sous forme de graisse, d'où la mauvaise image de marque des sucres simples, potentialisateurs de l'insuline.
    Néanmoins, juste après un entraînement éprouvant, quand les stocks de glycogène sont épuisés et qu'ils réclament du glucose, la prise de sucre crée une situation de très fort anabolisme dans le corps. Libérée en réponse au glucose ingéré, l'insuline fait entrer le sucre dans les cellules musculaires à une vitesse étonnante afin de remplir de nouveau les muscles de glycogène. Beaucoup d'autres nutriments, dont les acides aminés, sont entraînés dans cet apport massif et finissent dans les cellules musculaires qui absorbent tout comme une éponge.
    En outre, la conversion du glucose en glycogène fait entrer l'eau dans les cellules musculaires; donc, en facilitant l'optimisation de la resynthèse du glycogène, on pousse les muscles jusqu'à leurs limites pour ce qui est des quantités que chacune de leurs cellules peut assimiler. Cet afflux de nutriments entraîne l'accroissement optimal du volume de la cellule musculaire qui se gonfle pour retenir le maximum de ces nutriments, d'où possibilité de stimulus anabolisant très poussé qui incite le muscle à grossir.
    Sucres simples ?
    Les sucres dits "simples" ne sont en réalité pas si simples que cela. La méthode élémentaire de classement des sucres en "simples" et "complexes" est peut-être adéquate pour les abonnés du canapé, mais pour le bodybuilder qui s'entraîne et suit un régime précis, elle constitue un système nettement trop sommaire. En fait, beaucoup de diététiciens et de spécialistes de l'entraînement considèrent les appellations "simples" et "complexes" comme dépassées. Bon nombre d'entre eux ont maintenant recours au système de l'IG (index glycémique) car il permet de prédire avec bien plus de précision ce que sera la réponse physiologique que l'on peut anticiper après l'ingestion d'aliments glucidiques particuliers.
    En gros, l'IG d'un aliment glucidique reflète la vitesse à laquelle il va être dégradé en sucre dans l'intestin. De nombreux sucres soi-disant "simples" ou "complexes" n'agissent pas tout à fait comme on l'aurait supposé en se basant sur la classification simpliste utilisée autrefois. Ainsi, les fruits, souvent répertoriés comme sucres simples, ont un IG relativement bas et tendent à ne pas élever la glycémie et le taux d'insuline aussi rapidement que les pommes de terre, pourtant classées dans les sucres complexes.
    La digestion et l'absorption sont des facteurs-clés dans la mesure de l'IG d'un aliment particulier. Il est donc important de comprendre que, quand on mange d'au-tres aliments avec ceux qui sont glucidiques, on modifie l'indice glycémique global du repas. Par exemple, manger des glucides à IG élevé en ajoutant davantage de fi-bres, de protéines et/ou de lipides aura tendance à ralentir la digestion et l'absorption des sucres: de ce fait, un tel repas n'aura qu'un effet modéré sur la concentration de sucre sanguin et d'insuline. C'est là une bonne chose le jour où l'on veut que ces deux concentrations soient stables. En revanche, le repas post-entraînement devra avoir un IG élevé si l'objectif est de reconstituer le stock glucidique de réserve et de prendre du muscle.


    Source : Mark Casselman - M&F

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    BodyB got a reaction from Maestro in La Chlorelle   
    Tu trouves ça en produit bio et dans des boutiques en ligne. La marque de référence est "flamant vert"
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    BodyB reacted to SuperZig™ in Les dangers du glutamate !   
    Les dangers du glutamate, un tueur lent, mais implacable !

    De nombreuses études tendent à démontrer que le glutamate monosodique (GMS ou MSG), cette simple petite poudre blanche, un exhausteur de goût très largement utilisé dans la cuisine asiatique et qui se cache derrière à peu près 25 noms différents est un poison lent. Irritant du tube digestif, il déclenche une faim mécanique qui pousse à la consommation.
    Voyons cela de plus près
    D’abord, on sait, dans le monde de la recherche scientifique, que le glutamate monosodique, administré à des rats à leur naissance, les rend systématiquement obèses et a pour effet de tripler la quantité d’insuline que secrète leur pancréas… Une découverte très utile pour les scientifiques qui se penchent sur les tests d’études portant sur les régimes amaigrissants ou sur le diabète. Génétiquement, le rat ou la souris ne sont pas obèses. Il faut donc en créer l’espèce.

    Etant donné l’incroyable succès des buffets chinois (ce genre de pseudo-restaurant où l’on peut se remplir le système digestif jusqu’à l’étouffement de nourriture à saveur asiatique pour un prix dérisoire), on peut présumer que l’obésité répandue de l’Amérique du nord y a probablement une de ses causes. La raison en est que le glutamate provoque une dépendance qu’on appelle le syndrome du restaurant chinois, dépendance que des grands distributeurs comme Tim Horton, Starbuck et Mac Donald ont bien compris puisqu’ils en ajoutent même dans leur café !

    Quand on jette un œil sur les produits courants d’une épicerie, cet œil pourrait bien s’agrandir jusqu’à sortir de son orbite parce qu’il y en a partout, de ce glutamate : chips assaisonnées, soupes chinoises, sauces de Heinz, nuoc mam, sauces Kraft, ramen, soupes en boîte… et j’en passe. Tous ces produits n’inscrivent pas MSG, GMS ou glutamate monosodique, mais protéine végétale hydrolysée, monosodium glutamate, monopotassium glutamate, acide glutamique ou, plus subtile, plus difficile à identifier, caséinate de calcium, maltodextrine, extrait solide de lait,extrait de levure, farine de soja, extrait de malt, levure autolysée, gélatine alimentaire, accent,aginomoto, natural meat tenderizer, etc.
    Introduit dans l’alimentation américaine il y a plus ou moins 50 ans (en droite ligne venu du Japon où il venait d’être commercialisé), le glutamate est apparu en doses de plus en plus grandes dans les repas préparés, les potages, les collations et la restauration rapide, tous ces auxiliaires de la vie trépidente et surchargée que nous menons dans notre société post-industrielle et de consommation de plus en plus active. Tous les restaurants de type “fast-food” utilisent généreusement le glutamate parce qu’il pousse les gens à manger davantage. D’ailleurs, des études ont prouvé que les personnes âgées mangent plus si du glutamate est ajouté à leur nourriture, ce qui peut être un bien pour elle. Mais qu’en est-il du reste de la population ?
    Et ce n’est pas un scoop !!!

    Les premières études constatant les effets secondaires du glutamate datent de 1978 ! Les chercheurs scientifiques et les fabricants de produits alimentaires connaissent depuis très longtemps les dégâts que peut causer à notre santé la consommation systématique de glutamate. Pour vous en convaincre, il vous suffit d’introduire “MSG Obese” sur Google et vous tomberez sur de très nombreux articles et de très nombreuses études médicales sur le sujet…
    Le glutamate, c’est quoi exactement ?
    Un acide aminé faisant fonction de neuro-transmetteur, déjà présent dans le cerveau et qui joue sur les hormones et les neurones. Il est essentiel dans le processus de mémorisation et d’apprentissage. Le problème est qu’il y a une différence de structure moléculaire entre le glutamate naturel biologique et la molécule chimique de synthèse, purifiée, qui n’est pas reconnue par le vivant. Et quand les fabricants nous serinent que le glutamate étant produit par la nature, il ne peut être dangereux, ils nous manipulent : c’est faux ! Ingéré à doses répétitives et régulières, ce produit de synthèse est un poison dangereux, d’autant plus que l’organisme ne peut identifier son goût. Ceci a pour effet que le consommateur dépasse, sans le savoir, son seuil de tolérance.
    Comment se manifeste et fonctionne l’empoisonnement ?
    Des signes comme les migraines, les pertes de cheveux (surtout chez la femme), la prise de poids rapide, la dépression, les troubles gastro-intestinaux, les irritations dermatologiques, les troubles neurologiques comme la fatigue extrême, la dépression, l’irritabilité, l’anxiété, les crises de panique et même la sciatique, les troubles musculaires, respiratoires et j’en passe !
    Même en pharmacie, dans plus de 200 médicaments courants, on trouve du glutamate sous les appellations suivantes : huile de ricin ou de soja hydrogénée, glutamate de sodium, glutamate monosodique, acétylglutamique acide, arginine glutamate, glutamate calcique, glutamate de magnésium, glutamique acide, antisthène glutamique vitamine C, glutadouze, glutavene…
    Le glutamate est un acide aminé non essentiel, c’est-à-dire que notre organisme en produit lui-même. Il est le neurotransmetteur excitateur le plus important du système nerveux central. Son action est contrebalancée par les effets inhibiteurs du GABA dont il est d’ailleurs, le précurseur principal. Lorsque l’équilibre est rompu et que la concentration en glutamate atteint un niveau excessif, il peuthyperstimuler les neurones et provoquer leur mort (Wikipedia).

    En fait, quand notre sang chargé en glutamate vient irriguer notre cerveau, il atteint nos neurones. A ce moment-là, ceux-ci laissent soudain entrer massivement calcium, sodium, eau, bien au-delà de nos possibilités physiologiques, provoquant une brutale dépolarisation* qui les tue. En mourant, les neurones relâchent massivement le glutamate qu’ils contiennent. Celui-ci va alors exciter d’autres neurones, qui meurent à leur tour, et ainsi de suite, par effet boule de neige.
    Les doses de glutamate ingérées par les enfants sont parfois si élevées, qu’administrées oralement à un jeune animal, ces mêmes doses entraîneraient la destruction pure et simple du système nerveux central. Il faut savoir que le cerveau des enfants n’a pas de protection contre le glutamate et son développement intellectuel peut être mis en danger par les influx nerveux incessants que ce produit provoque de façon désordonnée. Le glutamate peut aussi provoquer la calvitie ou l’acné. Par ailleurs, un pourcentage élevé des rats de laboratoire nourris au glutamate sont atteints de cécité…
    *Les cellules sont chargées électriquement d’ions positifs et d’ions négatifs (c’est la polarité) qui se repoussent ou s’attirent. Le milieu intracellulaire et le milieu extracellulaire sont séparés par une membrane dite plasmique qui contrôle cette polarité et joue un rôle fondamental en termes de fonctions de la cellule. L’intérieur de la cellule est de charge négative alors que l’extérieur est de charge positive. La dépolarisation, c’est l’inversion de cette polarité, ce qui est le fonctionnement normal et habituel de l’influx nerveux. Le problème, c’est que, sur-stimulé, ce processus de polarisation et de dépolarisation finit par ne plus fonctionner… Le glutamate a donc le même type d’influence sur le fonctionnement neuronal que le sucre sur le fonctionnement du pancréas… (Pour en savoir plus sur le potentiel d’action des neurones, vous pouvez consulter le « Vulgaris médical« .)
    Quelques cas troublants : les effets du glutamate ou de ses cousins



    des moules : en décembre 1987, 150 Canadiens ayant consommé des moules cuisinées furent intoxiqués. 4 sont morts, mais surtout, 12 des intoxiqués présentent une amnésie permanente, du même type que celle de la maladie d’Alzheimer. Les autopsies révélèrent des neurones très abîmés. Les moules analysées par les services d’hygiène étaient très concentrées en acide domoïque, analogue au glutamate, mais encore plus toxique !







    une graine de l’île du Pacifique (Guam) : des habitants de l’île atteints dedémence progressive paralysante, présentent des symptômes de sclérose latérale amyotrophique (paralysie progressive et fonte musculaire) et de maladie de Parkinson. Cette maladie a été mise en évidence chez les singes et on lui attribue comme cause un autre dérivé de l’alanine, le beta-methylamino-alanine. Cette substance est présente en grande quantité dans une graine qui pousse sur cette île et dont les habitants se sont nourris pendant la grande famine qui a suivi la 2e Guerre Mondiale…

    Pour les sceptiques…
    Des chercheurs américains affirment que le glutamate est une bombe moléculaire à retardement en ce sens que l’ingestion d’excito-toxines contenues dans les aliments, pourraient expliquer l’apparition de maladies dégénératives du cerveau, comme Alzheimer, Parkinson, Charcot (sclérose latérale amyotrophique) ou Huntington (troubles mentaux, troubles du caractère, déficit intellectuel et mouvements musculaires involontaires).
    D’un point de vue anatomique, on constate d’importantes lésions de noyaux cérébraux (contrôle du mouvement et de l’équilibre) et une atrophie progressive du cortex cérébral ( » matière grise « ). Or, on y a découvert des quantités anormales d’acide quinoléine excito-toxine agissant sur les récepteurs… du glutamate… Comparé à des sujets témoins, le liquide céphalorachidien de patients atteints de démence de type Alzheimer a révélé être, au début de la maladie, plus concentré en glutamate (excitateur) et moins concentré en taurine (un dérivé d’un autre acide aminé, la cystéine, inhibiteur du cerveau) !
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    BodyB reacted to VeuveBlack in La Chlorelle   
    Lorsqu'un aliment est présenté comme possédant des propriétés nutritives et curatives aussi exceptionnelles que celles attribuées à la chlorelle, il est normal qu'il provoque de la controverse et du scepticisme.
    Les vertus attribuées à la chlorelle sont tellement miraculeuses que l'on serait en présence d'une véritable fontaine de jouvence !
    Mais de quoi s'agit-il ?
    La chlorella (Chlorella pyrenoidosa, Chlorella vulgaris) est une algue microscopique d'eau douce. Elle a été découverte en 1890 par un biologiste hollandais, Beyerinck. La richesse en éléments nutritifs de la chlorelle éveilla immédiatement l'intérêt des scientifiques.
    L'utilisation de cette plante comme substitut alimentaire fut tentée à plusieurs reprises par les allemands lors de la première et ensuite de la deuxième guerres mondiales, cependant dans son état naturel la chlorelle est difficilement digérée, et les expériences furent peu probantes.
    Finalement, dans les années 70 les chercheurs découvrirent un procédé qui permet d'éclater la membrane cellulaire de l'algue, ceci à pour effet de rendre la chlorelle digeste à 80 %.
    Après la guerre le Japon était brisé et ruiné. Il manquait d'argent et de nourriture. A la suite de l'étude de plus de 100 plantes, le Japon choisit d'utiliser la chlorelle comme une source potentielle de protéine pour nourrir sa population. Actuellement la chlorelle est utilisée par des millions de japonais et a été déclarée d'intérêt national par le gouvernement japonais.
    Richesse nutritive de la chlorelle :
    Protéines : 18 acides aminés (58% de son poids est composé de protéines)
    Vitamine A
    Vitamines du groupe B, incluant la vitamine B12
    Vitamine C
    Vitamine E
    Acides gras essentiels (incluant les fameux Oméga-3)
    Fer
    Calcium
    Magnésium
    Zinc
    Potassium
    Soufre
    Manganèse
    Chlorophylle (la chlorelle est la plante la plus riche en chlorophylle)
    Acides nucléiques

    Et cette liste n'est pas limitative !
    Cette algue se révèle être un complément alimentaire de premier ordre contenant la quasi totalité des vitamines, minéraux et oligo-éléments en quantité importantes, assimilables et près de 60% de protéines végétales.
    Elle contient 10 fois plus de vitamine A que le foie de bœuf et 40 fois plus de protéines que le soja, le riz ou le blé. Et surtout, c'est la plante la plus riche en chlorophylle (4 fois plus que la spiruline).
    Propriétés préventives et curatives :
    Les partisans de la chlorelle lui attribuent une liste sans fin de propriétés favorables pour la santé ou même curatives de nombreuses affections. Cela prendrait un livre complet pour énumérer tous les bienfaits attribués à cette petite algue. La chlorelle est utile dans les cas de :
    Constipation
    Obésité
    Diabète
    Arthrite
    Dépression
    Fatigue et épuisement
    Affections hépatiques
    Santé générale cardiovasculaire (cholestérol, haute pression, etc.)
    Système immunitaire (prévention et traitement des infections)
    Inflammation des articulations ou des tissus
    Odeur corporelle
    Maladies dégénératives
    Déminéralisation, ostéoporose

    Principaux facteurs actifs :
    La sporopolleine :
    Une membrane fibreuse contenant de la cellulose non digestible. Celle-ci possède une affinité pour les métaux lourds, les pesticides et autres produits toxiques présents aujourd'hui dans notre milieu de vie. Cette propriété permet à la chlorelle d'être utilisée pour éliminer de l'organisme ces nombreux polluants : mercure, plomb, arsenic, cadmium, PCB, aluminium, etc...
    La chlorophylle :
    La chlorelle est la plante la plus riche en chlorophylle. La molécule de chlorophylle ressemble énormément à l'hémoglobine, le pigment utilisé par le système respiratoire qui joue un rôle essentiel dans le transport de l'oxygène. Notre sang est composé d'atomes: du carbone, de l'hydrogène, de l'oxygène et de l'azote entourent un atome de fer. La chlorophylle est sensiblement identique, mis à part un élément, soit l'atome de fer qui est remplacé par un atome de magnésium. La chlorophylle permet d'oxygéner l'organisme, de le désintoxiquer et surtout de maintenir l'équilibre acido-basique. L'alimentation moderne, qui est axée sur une consommation exagérée d'aliments riches en protéines ou industrialisés, favorisent une trop forte acidification de l'organisme. Pour maintenir l'équilibre acido-basique, celui-ci doit puiser dans ses bases, c'est-à-dire principalement ses réserves de minéraux tels que le calcium et le magnésium. La conséquence est une déminéralisation, porte ouverte aux problèmes nerveux et à l'ostéoporose. La grande richesse de la chlorelle en chlorophylle permet de prévenir et traiter ce problème.
    La chlorophylle permet également d'assainir la flore intestinale et favorise la santé des bactéries probiotiques.
    Le fameux CGF (en français : le facteur de croissance de la chlorelle)
    La seule plante à posséder ce facteur. Le CGF favorise la reproduction cellulaire (cellules saines non cancérigènes). Ce complexe est formé de vitamines, d'acides aminés et de nucléotides d'ADN et ARN. Ce facteur stimule notamment les défenses naturelles, la résistance et l'énergie. Il aurait également un effet prébiotique (qui favorise l'augmentation des lactobacillus, des bactéries favorables à la santé de la flore intestinale)
    L'opinion des médecins :
    Les opinions sont très partagées sur le bien fondé des vertus réelles de la chlorelle.
    Dr Andrew Weill M.D. :
    un des plus célèbres médecins américain favorables aux médecines douces. Selon le Dr Weill, il existe très peu d'études scientifiques sur le sujet. Il reproche surtout à la chlorelle d'être exploitée de façon très agressive par certaines compagnies commerciales et d'être vendue à un prix excessif. Il reconnaît néanmoins que la chlorelle est la source végétale la plus importante de chlorophylle et qu'à ce titre elle peut être intéressante. Malgré ses réserves, il considère que la chlorelle est la meilleure algue comestible et que c'est la seule qu'il ne déconseille pas de consommer.
    Dr Mark Drucker M.D.
    (co-fondateur et directeur médical du "Center for Advanced Medicine "). Ce médecin, spécialisé dans la médecine anti-âge et les traitements de désintoxication par chélation, estime que la chlorelle, de par sa richesse en nutriments et en chlorophylle est le meilleur agent de purification qu'il soit possible d'utiliser.
    Dr Michael E. Rosenbaum M.D.
    un pionnier de la médecine nutritionnelle et des méthodes alternatives. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont deux sur la chlorelle. Il est un spécialiste de la fibriomyalgie et du syndrome de fatigue chronique. Il est un grand partisan de l'utilisation de la chlorelle comme supplément alimentaire.
    Garry Null Ph.D.
    célèbre naturopathe et auteur de nombreux ouvrages sur la santé. " La chlorelle est très riche en chlorophylle, vitamines, minéraux et acides aminés. Ces nutriments aident à protéger les cellules et procurent un surplus d'énergie. Il s'agit d'un aliment protecteur contre les effets du vieillissement."
    Les études :
    Même si certains scientifiques ou médecins reprochent le manque d'études sur la chlorelle, on estime qu'il existe plus de 400 études portant sur cette petite algue. Un grand nombre de ces études a démontré que la chlorelle pourrait avoir des effets bénéfiques dans différentes pathologies comme les ulcères gastriques et duodénaux, dans les cicatrisations, la régénération des cellules, pendant la chimiothérapie, pour atténuer la baisse des globules rouges et protéger des maladies respiratoires, sans oublier les propriétés de la chlorelle pour éliminer les métaux lourds des tissus de l'organisme.
    La plupart des études proviennent du Japon, pays où rappelons-le, la chlorelle a été déclarée officiellement nutriment d'intérêt national. Mais il existe également des études provenant d'autres pays.
    Selon des chercheurs canadiens de l'université Dalhousie, en Nouvelle-Écosse, la Chlorella pyrenoidosa, ou chlorelle, augmenterait de façon marquée l'efficacité du vaccin antigrippe.
    Notre opinion :
    Si la chlorelle ne bénéficie pas d'une reconnaissance plus forte de la part du monde médical occidental, c'est probablement dû au fait qu'elle ne présente pas de véritable intérêt économique pour les grandes entreprises biochimiques et pharmaceutiques de ces pays. La grande part de la production mondiale de la chlorelle provient des pays d'Asie.
    Notons, cependant qu'aucun médecins ou spécialistes de la santé, ne contredisent certains des aspects nutritifs de la chlorelle et nous n'avons trouvé personne déconseillant la consommation de celle-ci.
    Il existe probablement suffisamment de témoignages positifs et d'avis professionnels favorables pour que certaines personnes se permettent d'essayer la chlorelle et d'expérimenter une amélioration de leur état de santé.
    Comment consommer la chlorelle
    La chlorelle est largement disponible sur le marché des produits naturels. Particulièrement sur Internet. La présentation du produit (gélules ou poudre) et la qualité peuvent varier d'une compagnie à l'autre. Il est important de s'assurer de la qualité du produit. La chlorelle est une algue qui a la propriété de fixer très facilement les métaux lourds et autres polluants. Il est donc primordial que la chlorelle consommée soit produite dans un environnement exempt de toute pollution. Il faut donc favoriser le produit d'un producteur sérieux, garantissant la pureté de son produit.
    La quantité de chlorelle à consommer quotidiennement est en moyenne de 3 à 5 gr. Les prix varient fortement d'un producteur à l'autre. Et ce n'est pas toujours le produit le plus cher qui est le meilleur.
    Précautions :
    Il n'y a aucune contre indication à consommer la chlorelle, mais certaines personnes peuvent présenter une allergie à cette algue. Il faut donc commencer par consommer de petites quantité et augmenter ensuite progressivement, si elle est bien tolérée.
    Source : http://www.masantenaturelle.com/chroniques/chroniques2/chlorelle.php
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    BodyB reacted to Robocop in sarm's pendant une trt   
    Les androgènes sont une classe d'hormones qui servent de ligands qui se lient aux récepteurs cellulaires aux androgènes. Le récepteur des androgènes est impliqué dans une voie de transduction du signal complexe qui aboutit finalement à une plus grande expression de gènes spécifiques.
    Les deux androgènes les plus importants sont physiologiquement 5a-testostérone et la dihydrotestostérone (DHT). Ces deux androgènes naturels affectent le récepteur des androgènes de différentes manières;
    La testostérone est généralement associée à tous les effets positifs que les androgènes ont sur le système masculin à savoir le développement et le maintien du tissu musculaire, la spermatogenèse, et le développement sexuel. La testostérone maintient également l'intérêt sexuel, la fécondité, la fonction érectile et la croissance de la prostate normale chez les hommes.
    DHT a acquis une certaine notoriété pour causer des effets indésirables tels que la perte de cheveux (calvitie masculine), la croissance des poils, de l'acné, et l'élargissement de la prostate. Il est important de mentionner que le corps convertit enzymatiquement T en DHT par l'enzyme 5a-réductase.

    Il ya plusieurs cas dans lesquels le corps masculin pourraient produire moins de niveaux physiologiquement souhaitable d'androgènes. Ces conditions comprennent l'hypogonadisme, l'infertilité et le vieillissement. En vieillissant, les hommes, leur production endogène (corps propre production naturelle) de testostérone diminue avec l'un des résultats les plus importants étant la dégradation musculaire (sarcopénie). La testostérone maintient également l'intérêt sexuel, la fécondité, la fonction érectile et la croissance de la prostate normale chez les hommes. Avec le vieillissement, il ya une diminution progressive du taux de testostérone, ce qui peut conduire à la perte de la masse musculaire et la force, la minéralisation osseuse réduite (menant à l'ostéoporose et de fractures osseuses), la dysfonction érectile, baisse de la libido, dépression et les changements d'humeur.
    Testosterone Replacement Therapy
    Tactiques thérapeutiques ont été développées pour remplacer la production d'androgènes fondu avec des androgènes d'origine synthétique. Ceci est connu comme THS (traitement hormonal substitutif) ou, plus précisément, la TRT (thérapie de remplacement de la testostérone).

    TRT n'est pas sans effets secondaires, il peut conduire à l'élargissement de la prostate, et même éventuellement induire des cancers de la prostate (à noter que ces effets sont DHT-like). Les médecins té de trouver des moyens de réglage fin de l'administration de testostérone synthétique dans l'espoir d'éviter des conséquences potentiellement négatives, mais la communauté médicale et le THS a défaut d'une meilleure solution.
    La voie des sarm's
    De récentes recherches médicales a donné naissance à un genre de composés connus pour interagir sélectivement avec l'AR dans les manières bénéfiques que la testostérone ne, et pourtant ils ont presque complètement éviter DHT effets semblables. Ces composés sont connus en tant que modulateurs sélectifs des récepteurs aux androgènes (SARM).
    Les études, en particulier sur le MK-2866 Sarm (Ostarine) montrent qu'une dose quotidienne de 3 mg par voie orale de MK-2866 sur 60 hommes âgés ont eu les résultats suivants:
    - Augmentation de la masse musculaire par 1.4kg/3.5lb (C'est contractile du muscle - et pas seulement «poids») au cours de la période de 3 mois.
    - Puissance d'escalier montée augmenté de 25% et sa vitesse de 15%
    - Il n'y avait aucun effet sur les deux prostate, la peau, ou prodcution endogène de testostérone (hormone dont les niveaux Luetenizing et folicle Stimulating Hormone).
    SARMs même des avantages par rapport HGH, qui est à la fois très coûteux et ne peuvent être administrées par injection.
    En fait, comme l'a dit Victor Conte, le fondateur de BALCO: «Je pense que le potentiel de hausse du SARM est plus grand que HGH," - http://www.aolnews.c...athletes-have-a -new-outil à tricher-avec /
    Comme l'utilisation SARM futur devient plus répandue, les populations présentant des déficiences androgènes sera sans doute se tourner vers SARMs pour les aider à maintenir la taille et la force musculaire dans la vieillesse comme ils essaient d'éviter les écueils de la testostérone de remplacement actuel.
    Il peut même être plausible que vieillissement lui-même peut prendre un sens nouveau que l'utilisation généralisée de theraputic SARMs devient la norme. Il ya la possibilité d'une détérioration physique d'un homme s'arrête à l'âge mûr et sa composition physique reste assez constante jusqu'à ce que le moment de son décès. L'arrêt liée à l'âge détérioration musculaire peut également se prêter à la préservation de fonctionnement autre homme (un homme qui est fort peut exercer, et grâce à l'exercice, il peut préserver le bon fonctionnement de son cœur et les vaisseaux dans une mesure beaucoup plus grande que sa faiblesse, alité de contrepartie).
    Il semble que beaucoup de laboratoires sont en mesure de cerner le point exactement ce que les récepteurs à lier, ce qui évite de nombreux problèmes associés à la régulière TRT. Donc SARMs peut avoir anabolisants, libidio caractéristiques améliorant et n'affectera pas la perte de cheveux (ou peut-être même pousser les cheveux), se convertit pas à l'oestrogène, ne pas endommager la fonction hépatique, hypertension artérielle ou de lipides et sera également disponible par voie orale.
    Si le sujet veut expérimenter l'utilisation SARM en plus ou en autonome protocole TRT, une dose de 3 mg sur une période prolongée dosé comme dans l'étude GTx serait une bonne période de départ prudent.
    Une dose plus élevée de 12,5 à 15 mg a montré une plus grande illicite de réponse par rapport à la testostérone à 3mg, sans effets secondaires négatifs ou de suppression de beaucoup. Cela permettra également de permettre les effets anabolisants de Ostarine aidant à construire la masse musculaire maigre.
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    BodyB got a reaction from dokkan in Accessoire de muscu indispensable : Tug Toner   
    Une petite connerie...

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    BodyB got a reaction from dokkan in Ma diète PDM   
    Les balances à impédencemètrie sont intéressantes pour les gens "normaux", elles sont fausses pour les autres dont "les sportifs et culturistes qui ont une masse musculaire importante." (source : http://www.automesure.com/Pages/impedance.htm)
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    BodyB got a reaction from mars in dilemme, proteine du soir   
    HS
    - Chérie, cette nuit la lumière des toilettes s'est allumée toute seule quand j'y suis allé...
    - Ah, le con ! t'as pissé dans le frigo !
    Fin HS
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    BodyB got a reaction from JAY CUTLER in Présentation JAY CUTLER   
    Bienvenue !
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    BodyB got a reaction from alfred in dilemme, proteine du soir   
    HS
    - Chérie, cette nuit la lumière des toilettes s'est allumée toute seule quand j'y suis allé...
    - Ah, le con ! t'as pissé dans le frigo !
    Fin HS
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    BodyB got a reaction from VeuveBlack in Blog de recettes BB   
    Encore d'autres recettes : http://www.espace-musculation.com/recettes
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    BodyB got a reaction from X92 in Accessoire de muscu indispensable : Tug Toner   
    Une petite connerie...

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    BodyB got a reaction from Maestro in Douane   
    Tu as raison, mais au moins il faudrait faire l'effort de s'inscrire, de se présenter etc... Actuellement, tu lis et tu t'informes sans t'inscrire.
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    BodyB reacted to VeuveBlack in Blog de recettes BB   
    http://ladietgourmande.blogspot.fr/
    Enjoy
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    BodyB got a reaction from ninojip in Hammam/Sauna   
    Voici un petit comparatif

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