Syl Posted March 13, 2013 Report Share Posted March 13, 2013 Nous sommes nombreux à avoir entendu parlé de "mémoire musculaire"...Certains pensaient qu’elle n’existait pas et que c’était l’expérience de la musculation et les reflexes acquis qui permettaient au corps de reprendre plus rapidement une masse musculaire perdue lors d’une immobilisation accidentelle par exemple. D’autres pensaient au contraire qu’une « mémoire musculaire » était possible mais jusqu’alors, aucune explication scientifique n’étayait cette hypothèse…Voici un article très encourageant pour ceux qui bossent dure pour ce faire du muscle… La mémoire des musclesLes muscles garderaient, au travers du nombre de noyaux cellulaires, une trace des entraînements passés.Un muscle squelettique est un assemblage de plusieurs faisceaux de cellules musculaires. Ces cellules sont de longues fibres contenant plusieurs noyaux et des myofibrilles, filaments de protéines responsables de la contraction et de la relaxation des muscles.Pourquoi recouvre-t-on plus vite sa force musculaire, perdue pendant une période d’inactivité physique, lorsque l’on s’est déjà entraîné auparavant ? Jusqu’à présent, aucun mécanisme n’avait été mis en évidence au niveau du muscle lui-même, et l’on privilégiait l’hypothèse d’une mémoire de l’entraînement au niveau du système nerveux central. Des chercheurs de l’Université d’Oslo, en Norvège, remettent cette idée en cause.En provoquant des périodes d’inactivité et d’activité musculaire intense chez la souris et en suivant l’évolution des cellules musculaires par vidéomicroscopie, Jo C. Bruusgaard et ses collègues ont montré que les noyaux de ces cellules gardent en quelque sorte, par leur nombre, la mémoire d’un entraînement physique antérieur.Longues fibres pouvant atteindre 30 centimètres de long, les cellules musculaires des muscles squelettiques font partie des rares cellules de l’organisme présentant plusieurs noyaux.Leur taille augmente lorsque le muscle est soumis à l’exercice, ainsi que le nombre de myofibrilles, longs filaments protéiques contenus dans ces cellules et responsables de la contraction et de la relaxation du muscle. Les myofibrilles étant activées par des gènes contenus dans les noyaux, on pensait que le nombre de noyaux par cellule musculaire s’ajustait à la taille des cellules musculaires pour répondre à ces besoins. Le mécanisme serait le suivant : activées par un signal, des cellules souches voisines – les satellites – se multiplient et fusionnent avec les cellules musculaires pour leur donner leurs noyaux ; en cas d’atrophie musculaire, le surplus de noyaux s’autodétruit par apoptose (mort cellulaire programmée).Les biologistes ont montré que lors d’un entraînement physique, le recrutement de noyaux a bien lieu de cette façon, mais il précède l’hypertrophie musculaire. En outre, le nombre de noyaux ne diminue pas lorsque l’on stoppe l’exercice, même quand le muscle s’atrophie : les noyaux se tassent dans les cellules amincies, prêts à produire davantage si le muscle est à nouveau soumis à un entraînement. N’ayant plus besoin de fusionner avec des cellules satellites pour revenir à leur état hypertrophié, les cellules musculaires regonfleraient donc plus rapidement lors d’un nouvel entraînement.Si ces travaux suggèrent qu’un entraînement précoce pourrait être bénéfique aux sportifs, ils pourraient aussi avoir des implications importantes sur le traitement des dystrophies musculaires. Selon le type de maladie, l'exercice physique semble parfois favorable, parfois néfaste, sans que les raisons de ces variations soient bien établies. Les travaux de l'équipe d'Oslo pourraient fournir une piste pour d'autres études visant une meilleure compréhension de l'impact de l'exercice physique dans les maladies musculaires.Source : Marie-Neige Cordonnier / Pour la science 30/08/2010Post déplacé de "Musculation - Blessures et Pathologies" à "Avant tout - Autres" Link to comment Share on other sites More sharing options...
energizer Posted March 13, 2013 Report Share Posted March 13, 2013 tout ceux qui font du body l'on déjà remarqué je pense,moi j'ai arrêter quelque année et quand j'ai repris en même pas 6 mois je portais les même barre qu'avant Link to comment Share on other sites More sharing options...
NoPainNoGain Posted March 13, 2013 Report Share Posted March 13, 2013 le bel exemple est schwarzy qd il a repris pour olympia en très peu de temps ... Link to comment Share on other sites More sharing options...
energizer Posted March 13, 2013 Report Share Posted March 13, 2013 le bel exemple est schwarzy qd il a repris pour olympia en très peu de temps ...il explique dans son bouquin son come back a olympia,il a gagné et les autres bodybuilder étaient fou de rage ils jettaient leurs médaille,coupe etc (si mes souvenirs sont bon) Link to comment Share on other sites More sharing options...
Syl Posted March 14, 2013 Author Report Share Posted March 14, 2013 tout ceux qui font du body l'on déjà remarqué je pense,moi j'ai arrêter quelque année et quand j'ai repris en même pas 6 mois je portais les même barre qu'avantTu as raison mais les facteurs de cette reprise rapide de volume et de force n’étaient pas bien compris…Beaucoup pensaient qu’il n'y avait pas de raison physiologique et que seul la technicité du sportif entrait en ligne de compte (efficacité de son entrainement par rapport à celui d’un débutant)Exemple tiré de http://www.musculation-prise-de-masse.com/memoire-musculaire-est-ce-quon-reprend-vite-le-muscle-perdu/« 4- Le concept de mémoire musculaire est assez complexe à expliquer. En fait, on ne croit pas que votre corps vous fera prendre du muscle plus rapidement tout simplement parce que vous l’avez habitué à construire du muscle dans les dernières années.Cependant, les gens avec de l’expérience en musculation pourraient être avantagés, car ceux-ci savent mieux s’entraîner que les novices. De plus, leur système nerveux pourrait retrouver sa capacité à solliciter les muscles plus rapidement et ainsi vous permettre de soulever plus lourd et causer plus de dommage. » Aujourd’hui, il est scientifiquement prouvé que nous ne travaillons pas « pour rien ».Le capital que nous acquérons lors du travail et de l’hypertrophie de nos cellules musculaires perdure, même en cas d’arrêt prolongé. Ces cellules ne se lysent pas comme certains le pensaient jusqu’alors… Elles entrent juste en dormance sans pour autant disparaître …et se « dégonflent » donc… Link to comment Share on other sites More sharing options...
KLLK Posted March 14, 2013 Report Share Posted March 14, 2013 Merci Syl, tres interessant, bien qu'avec la pratique on le constate, ca fait du bien d'avoir une confirmation. Link to comment Share on other sites More sharing options...
cordoba Posted April 13, 2013 Report Share Posted April 13, 2013 cool syl bon sujet Link to comment Share on other sites More sharing options...
Recommended Posts