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pamplemousse + médicaments = DANGER


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On ne le sait pas généralement mais il vaut mieux éviter de manger du pamplemousse ou de boire du jus de pamplemousse si on prend des médicaments. Cela surprend de la part d’un agrume qui possède par ailleurs autant de qualités. Le danger est réel puisqu’il peut potentiellement entraîner la mort.

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Le pamplemousse peut être dangereux

Les interactions du pamplemousse avec de nombreux médicaments sont nombreuses et varient selon les médicaments :

Inhibition du principe actif du médicament qui en réduit l’efficacité, voire désactivation totale de l’effet du médicament;

Augmentation de la biodisponibilité du médicament qui entraîne un risque de surdosage et de l’augmentation de ses effets toxiques

Exemples d’effets négatifs du pamplemousse :

fontes musculaires (rhabdomyolyse),

vasodilatations excessives,

cas d’hypoglycémie accentuée,

troubles de la conduction cardiaque,

cas de gangrène ou d’attaque cérébrale liés à une association à de l’ergotamine,

dans le cas des pilules contraceptives, par exemple, le risque de caillot sanguin est encore plus fort, surtout pour les femmes ayant une prédisposition génétique aux phlébites..

Ainsi que l’ont prouvé plusieurs études (plus de 200 études sur ce sujet entre 1998 et 2004), il s’agit des traitements concernant aussi bien les maladies cardiovasculaires contre : l’hyper-tension artérielle ou des médicaments antidiabétiques, hypocholestérolémiants ou anti-arthymiques (comme la digoxine), des anti-dépresseurs ou des médicaments anti-migraineux (ergotamine).

Pamplemousse, les causes du danger

Le jus de pamplemousse inhibe l’activité d’une enzyme indispensable à l’absorption intestinale de certaines molécules : le cytochrome P450. Le jus de pamplemousse empêche cette enzyme d’agir et favorise l’absorption de ces médicaments par l’organisme et potentialise ainsi leurs effets.

L’enzyme CYP3A4 aide d’habitude à métaboliser les médicaments dans l’organisme. Mais la consommation de pamplemousse, en bloquant son action, accentue les effets de ces derniers, notamment leurs effets indésirables.

Enfin, la littérature médicale démontre que le danger du jus de pamplemousse serait dû, non pas aux flavonoïdes mises hors de cause, mais à une famille de substances chimiques, les furanocoumarines.

Pamplemousse, attention :

il suffit de consommer très peu de pamplemousse, un simple verre, pour que l’interaction dangereuse se produise

le risque d’interaction pamplemousse / médicament dure jusqu’à 24 heures après l’ingestion de pamplemousse.

Recommandation pratique :

Renseignez vous, si vous prenez un traitement médicamenteux, avant de manger du pamplemousse, sous quelque forme que ce soit (jus de pamplemousse, salade, …).

Le pamplemousse est à éviter avec certaines statines ou hypocholestérolémiants, anticoagulants oraux, tranquillisants, somnifères, antibiotiques, etc.

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L’Afssaps souhaite spécifiquement rectifier et compléter l’information sur les interactions entre

médicaments et jus de pamplemousse. Jusqu’à présent, seul le jus de pamplemousse est connu pour

interagir fortement avec quelques médicaments. Il ne s’agit pas d’une réduction de l’efficacité de ces

médicaments, mais d’une augmentation de la fréquence et de la gravité de leurs effets indésirables,

avec un risque d’autant plus important que la marge thérapeutique du médicament concerné est

étroite.

L’absorption intestinale de certains médicaments est régulée dans les entérocytes par la présence

d’une enzyme, le CYP3A4, couplée à un transporteur d’efflux, la P-glycoprotéine (P-gp). Le CYP3A4

métabolise directement ces médicaments dans l’entérocyte, alors que la P-gp favorise leur rejet dans

la lumière intestinale. Par leur effet inhibiteur puissant du CYP3A4, certaines substances (la

bergamottine et la 6,7 dihydroxybergamottine), présentes dans le pamplemousse, entrent en

compétition avec ce système, ce qui augmente l’absorption intestinale des médicaments substrats du

CYP3A4. Les conséquences sont une majoration de leurs effets indésirables dose-dépendants,

équivalant à un surdosage. Les médicaments à risque sont ceux qui ont un index thérapeutique étroit.

Il s’agit de :

- la simvastatine, et dans une moindre mesure, l’atorvastatine. Pour la simvastatine, la

biodisponibilité peut être multipliée d’un facteur 15, ce qui revient à prendre en une fois la

dose de deux semaines. Elle double pour l’atorvastatine. Des cas de rhabdomyolyse,

attribuée à une interaction entre la simvastatine et le jus de pamplemousse, ont été publiés ;

- les immunosuppresseurs (tacrolimus, ciclosporine…), avec risque accru de néphrotoxicité ;

- le cisapride, avec un risque de torsades de pointes.

Un effet identique sur les dihydropyridines a été démontré. Mais, à l’exception de la lercanidipine, les

variations pharmacocinétiques observées lors d’une prise simultanée de jus de pamplemousse et des

médicaments de cette classe n’ont pas de traduction clinique significative sur les effets

hémodynamiques ou indésirables de ces médicaments.

Le Thesaurus des interactions médicamenteuses recense quelques autres médicaments (buspirone,

carbamazépine) pour lesquels une majoration du risque de surdosage est possible.

L’information relayée récemment par les médias s’inspire du compte rendu de la communication de

David Bailey du 19 août aux journées de l'American Chemical Society, à Philadelphie.

Celle-ci repose sur les résultats d’une étude (Bailey DG et al. Naringin is a major and selective clinical

inhibitor of organic anion-transporting polypeptide 1A2 (OATP1A2) in grapefruit juice. Clinical

Pharmacol Ther 2007;81:495-502.) L'accent est mis sur la baisse d'absorption d'une molécule, la

fexofénadine, via l’inhibition, par le jus de pamplemousse, de l’activité d’un transporteur protéique de

la famille des OATP. C’est donc l’effet exactement inverse de celui mentionné plus haut qui a été

retrouvé ici. Toujours selon les mêmes auteurs, les jus d’orange et de pomme, à raison de 1200 ml,

diminuent l’absorption de la féxofénadine de 28 et 23 %, respectivement.

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  • 2 weeks later...

Mon médecin m'en avait parlé quand j'ai eu mon traitement morphine.

Après recherche sur le net pour plus me renseigner, j'avais lu que des ptits malins s'envoyait de la codéine acheté sans ordo à la pharma avec des litres de jus de pamplemousse non mais sans déc en bref que c'était trop utilisé pour potentieliser l'effet de certains médoc pour le high.

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  • 2 weeks later...
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